parution 13 octobre 2010  éditeur Les Humanoïdes Associés  Public ado / adulte  Mots clés Aventure - Action / Mondes décalés

Le réseau bombyce T3

Stigmates

En piètre état, le réseau Bombyce cherche à révéler publiquement l'horreur d'un trafic de snuff-movies, qui rappelle de sombres souvenirs à Eustache. Conclusion très attendue (8 ans !) d'une somptueuse aventure steampunk...


Le réseau bombyce T3 : Stigmates (0), bd chez Les Humanoïdes Associés de Cecil, Cuveele, Protobunker
  • Notre note Yellow Star Yellow Star Yellow Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • Scénario Yellow Star Yellow Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

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    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • dessin Yellow Star Yellow Star Yellow Star Grey Star

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    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

©Les Humanoïdes Associés édition 2010

L'histoire :

Dans une ville de Bordeaux néo-1900, Eustache et Mouche forment un duo d’acrobates cambrioleurs insaisissables. La police qui les traque les a baptisé le « réseau Bombyce », en raison de la toile de câbles qu’ils utilisent pour se déplacer de toits en toits (comme les vers à soie). Au cours d’une rapine chez le puissant baron d’Harcourd, ils se sont emparés par hasard dans son coffre-fort de la bande vidéo d’un snuff movie, impliquant plusieurs notables de la ville. Sur celle-ci, des hommes violentent et violent jusqu’à la mort des jeunes femmes. Les deux cambrioleurs ont ensuite l’occasion d’assister à un de ces tournages de leurs yeux, lorsque Zibeline, la petite amie d’Eustache, est victime de ces bourreaux. En cherchant à la sauver, tout en démantelant ce sordide trafic, Eustache et Mouche s’exposent et se brûlent les ailes. La remise sur le toit de la gare centrale, qui leur sert de repaire, est trouvée par les hommes du commissaire Felouque, alias « Monocle », qui couvre le trafic d’Harcourd. Les deux cambrioleurs parviennent toutefois à s’enfuir, mais salement amochés. Hanté par son sombre passé, Eustache fait alors de sa vengeance une affaire personnelle. Parallèlement, Harcourd n’entend pas non plus en rester là : il embauche une équipe de professionnels pour éliminer le réseau Bombyce. Felouque a quand à lui déjà pris les devant en plaçant des « sémaphores » sur les toits de la ville…

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

On n’y croyait plus ! Après 8 années d’attente fébrile (et quelques soucis juridiques pour l’éditeur), le troisième tome du Réseau Bombyce parait enfin et conclut la trilogie. Ça fait tout bizarre, car pendant ce laps de temps, les modes ont changé en BD : le steampunk n’est plus trop à la mode et les aventures de genres peinent à trouver leur vitesse de croisière dans un marché saturé. Heureusement, la griffe graphique de Cécil, elle, est toujours aussi chiadée et détaillée, cohérente sur les personnages et toujours somptueuse sur les décors : une ville de Bordeaux à la Belle époque, dont l’architecture a été génétiquement modifiée à la sauce art-déco néo-moderne. On discerne certes une différence de traitement entre les premières et les dernières planches, comme pour souligner que plusieurs années et un soupçon de maturité graphique séparent le début de la fin. Néanmoins, ont se délecte des plans d’ensemble, mirifiques (l’arrivée du zeppelin !). Eric Corbeyran n’est plus crédité au scénario et c’est donc Cécil qui termine l’aventure en auteur complet. Côté récit, rappelez-vous, on avait laissé nos héros au pied du mur, acculés de toutes parts, avides de vengeance et motivés par une « chasse au trésor ». Sans être révolutionnaire, mais sans céder non plus au manichéisme, ce dernier volet a surtout l’immense mérite de conclure la série de manière cohérente, en en éclairant toutes les zones d’ombre. « Terminer la série » devrait d’ailleurs être la règle n°1 de tout éditeur. Un grand merci à l’auteur qui aura respecté ses lecteurs !

voir la fiche officielle ISBN 9782731617238