L'histoire :
Chloé et Grégoire ont une discussion en voiture avec leur mère. Dans Paris sous la neige, elle essaie de leur parler de son nouveau compagnon, Christian, que les deux adolescents n’épargnent guère. Mais ils réagissent mal et finissent la route à pied. Grégoire ne veut plus utiliser la magie, mais sa sœur Chloé le transmute dans une serre du jardin des plantes qu’elle a condamnée. Là, des chats-garous combattent des dragons-rats en permanence, ils vont devoir les isoler. Mais Grégoire ne veut rien entendre et repart vers le collège. Il a hâte de retrouver son amie Itsu, qu’il aime beaucoup… Itsu le protège gentiment contre les racailles du collège, qui ne sont pas vraiment dangereux. Arrivé en cours, Grégoire est étonné par la présence d’une nouvelle élève, mystérieuse, Emeline. Celle-ci charme la professeure, puis ensorcelle Tristan, l’élève qui martyrise Grégoire, avant d’entraîner celui-ci dans sa fuite...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Grégoire aimerait bien vivre une vie d’adolescent normal, mais ce héros malgré lui est une nouvelle fois entraîné dans une grande aventure magique. Poursuivi par de mystérieux hommes de mains, d’une société non moins mystérieuse, il est embarqué dans cette affaire par la ténébreuse Emeline, gamine débrouillarde, motarde à perfecto, qui a de la suite dans les idées, mais qui est un peu courte pour les plans d’attaque. Dans Les mondes cachés, le merveilleux côtoie sans cesse le normal, et on s’échappe constamment des rues de Paris pour se retrouver dans des endroits majestueux et arborés. La course-poursuite à laquelle sont obligés les héros est prenante, le scénario est maîtrisé et efficace, tout comme les dialogues. Le découpage et les plans sont variés, du gros plan au plan large, avec de nombreuses vignettes insérées dans des planches isolées. Image et propos, ça pétille de partout, c’est simple et beau. Le duo Filippi / Camboni fonctionne à nouveau parfaitement dans cette série plus aboutie, plus fouillée et qui fait l’effet d’avoir grandi en même temps que ses personnages. On se prend à imaginer les aventures de Grégoire adulte, dans quelques années, sur le mode d’un Harry Potter parigot…