L'histoire :
Dans les montagnes, une jeune fille rousse est poursuivie mais échappe à son poursuivant en s’écroulant dans les branchages. Un agriculteur passant par-là la recueille. A Paris, Grégoire fait un parkour sur les toits avec la fille dont il est secrètement amoureux, Itsuki. Mais il est interrompu par Emeline et Chloé… Chloé lui annonce qu’alors qu’il part en vacances avec sa mère et son compagnon, il va devoir enquêter sur une anomalie dans le flux de magie… Arrivé dans le massif central, Grégoire laisse ses parents partir dans une randonnée folle de 28 km et se balade dans la montagne. Il fait la rencontre de l’agriculteur, juché sur un tracteur qui semble droit sorti de Blade Runner. Le vieil homme lui présente Enola, que lui et sa femme ont recueillie comme l’enfant qu’ils n’ont pas eue. La jeune fille est clairement une mage, mais a perdu la mémoire et doit se cacher. Alors qu’ils discutent, les deux jeunes gens sont attaqués par un droïde qui vole les pouvoirs de Grégoire, et s’enfonce dans une caverne impressionnante…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Un quatrième tome des Mondes Cachés, et un nouvel régal pour les yeux grâce au nouveau travail proprement féérique de Silvio Camboni, avec une ligne claire aux personnages légèrement caricaturés. Ses personnages aux yeux immenses sont particulièrement vivants et ses couleurs explosent littéralement aux yeux du lecteur. Cela donne des planches véritablement magnifiques. Pour cette nouvelle aventure, Denis-Pierre Filippi a de nouveau choisi d’adjoindre à Grégoire une belle et énigmatique jeune fille. Cela commence à devenir problématique pour le garçon timide qu’il est, puisqu’il vient à peine de réussir à passer un peu de temps privilégié avec la fille dont il est amoureux, Itsuki. Mais Emeline, qu’il a rencontrée dans La Confrérie secrète, patrouille encore elle aussi dans les environs… Les émois sont complexes pour l’adolescent. En revanche, les missions s’enchaînent avec la rapidité du train qui méconnaît les grévistes, et Grégoire les mène toutes à bien. Celle-ci se résout un peu facilement pourtant, et on aurait apprécié quelques pages de délayage d’un final qui part en un claquement de doigts. Pour autant, c’est toujours aussi agréable à lire, bien mené et bien rythmé. On a hâte de connaître la suite des aventures de ce Dom Juan malgré lui…