L'histoire :
Au beau milieu de la nuit, les Luchadores Five en décousent avec les terribles créatures du lac de cuir noir, mais malgré tous leurs efforts, leur défaite est inéluctable. Lors d’un barbecue chez le Dr Pantera, des dissensions se créent entre les justiciers masqués : Red Demon et King Karateca en viennent aux mains, tandis qu’El Gladiator part, laissant son masque brûler au beau milieu du barbecue. A la réunion suivante, seul Diablo Loco et Red Demon répondent présents. Le premier essaie tant bien que mal de convaincre King Karateca et El Gladiator de revenir, mais rien n’y fait : les Luchadores Five ont du plomb dans l’aile. Suite à la demande d’un vieil ami, Herschell, les deux derniers membres masqués écopent d’une nouvelle mission : des surfeurs terroriseraient la ville du vieil homme. Ils se séparent pour mener leur enquête. D’un côté, l’attention de Red Demon est rapidement détournée par les nombreuses jolies filles en tenues légères… Diablo Loco, quant à lui, a disparu sans laisser aucunes traces…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Réunissant les chapitres parus dans les anthologies Lucha Libre 4, 5 et 6, ce second volet des Luchadores Five arrive à peine 8 mois après le premier. Un bel exploit qui ne signifie pas une baisse de qualité concernant les dessins ou même le scénario. L’histoire est toujours concoctée par Jerry Frissen, qui nous emmène cette fois-ci découvrir le bord de mer de la région de Los Angeles. En effet après une énorme dispute entre les membres du groupe de justiciers, seul Diablo Loco et Red Demon continuent à vouloir défendre la veuve et l’orphelin. Surtout la veuve, en ce qui concerne Red Demon… Toujours aussi drôle, le récit multiplie les hommages au cinéma des années 50 : après les loups garous, nous découvrons en effet les fabuleuses créatures du lac de cuir noir. Cette fois-ci, la série est dotée d’un véritable suspens et les rebondissements en étonneront plus d’un. Nous sommes certes loin de l’intensité d’un polar digne de ce nom, mais il est agréable que le scénariste belge réussisse toujours à nous surprendre. Bill remplit lui aussi merveilleusement son contrat en nous offrant des planches dynamiques et un trait assez fin et détaillé. Son travail et celui de Lucie Firoud sur les couleurs enrichissent un peu plus cet univers décalé au possible. Un second volet particulièrement réussi !
