L'histoire :
Cheryl, la fiancée du cacheur masqué Tequila, a été enlevée par de mystérieux ravisseurs. Evidemment, Tequila ne va pas abandonner sa bien-aimée. La seule piste qu'il suit le conduit dans un village de bouseux, arriérés. Il a même la désagréable surprise de croiser Orville, un de ses anciens ennemis. Celui-ci n'est plus vraiment identique à celui qu'il était auparavant. Son corps est désormais constitué de pièces mécaniques qui lui confèrent une force et une puissance inouïe, propre à mettre Tequila à terre. L'ancien Luchadores encaisse plutôt bien les coups, puis il finit par prendre ses jambes à son coup. Dans sa fuite, il est malchanceux et tombe au fin fond d'un trou. Groggy, il aperçoit un petit garçon apeuré à côté de lui, qui le supplie de l'emmener. Attendri, Tequila accepte de l'accompagner, mais il semble avoir disparu. Encore plus bizarre, une fleur de cactus se trouve à présent dans sa main. En explorant la grotte dans laquelle il a chuté, il trouve un vieil homme enchaîné. En s'approchant, il le reconnaît : c'est le légendaire Luchador Blanco...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pratiquement deux années de patience auront été nécessaires aux lecteurs de Tequila pour enfin découvrir la fin des aventures du luchador au masque de cactus. A cela, une explication très simple : Gobi a mis plus de temps que prévu à finaliser les dernières planches de l'album. Cela aura été salvateur pour ceux qui ont apprécié l'orientation choisie dans le second opus, à savoir une ambiance plus violente. Contrairement aux autres titres de la collection Lucha Libre, la série Tequila a effectivement évolué vers un contenu plus sauvage et déjanté. Ce troisième volet n'échappe pas à cette tendance : Tequila est toujours dans Bottleneck, où il affronte des ennemis en pagaille. L'action est ininterrompue et le scénario de Jerry Frissen sympathique, bien que moins emballant que sur Luchadores Five ou Les Tikitis. La conclusion est par contre totalement étonnante (trop ?) et le trip fantasmagorique risque de ne pas faire que des heureux. Graphiquement, le titre souffre d'un style un peu changeant, tout de même agréable dans sa globalité. Un ultime tome qui sent donc plus le sapin que le cactus...