L'histoire :
Katz s’approche de son maître, qui lit tranquillement le journal. Il lui fait des mamours et tous les deux sont ravis jusqu’à la découverte du cadeau empoisonné dans les chaussures… Voilà donc pourquoi il était si léger et détendu ! Voyant par la fenêtre que la neige tombe, Katz se rue dans l’escalier en pensant à tout ce qu’il va pouvoir faire : de la luge, des batailles, des bonshommes de neige, se prélasser près du feu, des glissaaades… Il saute gaiement dans le jardin et se retrouve enfoncé dans la neige jusqu’aux oreilles… Vivement le printemps ! Lény, son meilleur ami, est en train de s’étouffer. Il tousse, éternue, ça n’en finit pas… La prochaine fois qu’il volera du lait, ce serait mieux de vérifier qu’il n’est pas en poudre ! Katz rejoint ses amis et il arrive à temps car le spectacle n’a pas commencé. Les 5 félins sont émerveillés du spectacle qui s’offre à eux : l’ouverture de la poissonnerie. Katz fait le guet pendant que Lény est dans une poubelle pour fouiller à l’intérieur. Les humains y ont en effet jeté des trucs appétissants qui fumaient encore. Malheureusement, c’était… des couches de bébé ! Les enfants sont sur le muret du jardin. Le garçon est sûr de son coup, les chats adorent jouer avec une ficelle. Katz qui passe par là le voit venir. Hors de question qu’il se laisse avoir par un bout de ficelle… et il saute tout à coup sur l’irrésistible appât. Alors, vexé, il repart en pestant contre cette cochonnerie d’instinct animal !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Il est méchant, égoïste, parfois stupide, souvent irrésistible et grifferait volontiers la bedaine du gros roux… C’est le bien nommé Katz. Une peste comme il se doit, plus chat qu’un chat, presqu’humain, c’est dire. Agencé en mini gags de 5 à 6 vignettes en moyenne, Katz chasseur du dimanche est la réédition au format classique du premier album de la série. Avec un scénario de Del Dairin à l’humour espiègle, abordable dans le registre 7 à 77 ans, Ian Dairin, de sa patte de mouche, s’approprie un univers pourtant souvent visité. La recette est bien dosée ! Les pages enchainent drôlerie et inventivité, c’est ce que l’on attend d’un album de ce type : de la bonne humeur et de la fantaisie. Les ingrédients réunis offrent un agréable moment de détente qui a l’avantage de s’adresser à un large public et qui pourra circuler dans la famille pour libérer les zygomatiques. Le dessin type gros nez livre des personnages avec un air marrant et des regards pleins de bêtises. La colorisation plutôt sobre pour le registre (ce n’est pas un mal) participe de l’identité de chacun des personnages, ce qui permet de bien distinguer entre eux les amis de Katz. Bien rythmé et évidemment drôle, cet album fait en famille méritait bien une édition cartonnée !