L'histoire :
Tony arrive à l’orée de la Forouest. Cette forêt abrite plein d’animots notamment des bichecottes, un lilipuchien, un veautour, un pq-reuil, des traces de marcassinge, un renard-l’ermite qui ne veut pas de soucis. Mais Tony est à la recherche du hibours. Justement il retrouve sa trace car il a attaché la queue du cerf-volant à une branche. Il rencontre un casporc dans la rivière. Ce dernier est en train de râler car le barrage qu’il a construit a été emporté par les flots. Mais il est sûr que c’est un coup du hibours. Celui-ci fait des crasses même à son cousin, le hibouc. Il a brûlé la branche sur laquelle il était installé. Tony décide de prendre les choses en main et se confectionne une tenue de camouflage. Avec ses jumelles, il voit l’ensemble des animots de la forêt et finit par repérer le hibours en train de manger le miel des guêpes-prides, toujours en train de faire la fête. Le hibours étant repu, et endormi, Tony en profite pour lui poser un mouchard afin de le pister. En l’observant, il s’aperçoit des capacités de cet animot : il peut étendre son cou pour attraper ses proies...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après la série télévisée et Youtube, voici l’adaptation des aventures de Tony et les animots en bandes dessinées. L’esprit de la série des auteurs Ana Tortos, Arnaud Toulon et Tony Vernagallo est bien retranscrit. Nous découvrons toute une série d’ « animots » mi-animal, mi-objet du quotidien, mi-végétal, mi-adjectif, dans un parcours d’aventures qui sortent de l’ordinaire. L’imagination des auteurs ainsi que l’originalité sont louables. Toutefois, et malgré le succès de cette série à l’écran, nous nous demanderons quel en est l’intérêt pédagogique et intellectuel. D’une manière globale, le graphisme est juste acceptable. La recherche graphique pour chaque animot, quant à elle, est intéressante. Tout comme la colorisation qui est très réussie. Le passage d’Ugo Bienvenu (Préférence Système, Paiement accepté) sur une double page surprendra agréablement le lecteur. Nous ne manquerons pas non plus le bulletin de soutien aux lapintermittents, clin d’œil appuyé aux statuts des auteurs de bande dessinée et intermittents, toutes catégories confondues. Nul doute que les addicts de la série retrouveront avec un certain plaisir l’univers perché de Tony, le documentariste en herbe. L’étonnement saisira peut-être plus les nouveaux lecteurs.
