L'histoire :
Toran et ses semblables se sont fait capturer sur leur planète PY523 par des mercenaires humains. En raison de leur exceptionnelle beauté, la plupart des femmes sont destinées à la prostitution. Les hommes sont vendus à des laboratoires, pour l’expérimentation de nouveaux vaccins. Mais Toran, lui, est racheté par un milliardaire amateur de combats entre créatures exotiques. Après de nombreuses péripéties, Toran réussit à persuader la communauté scientifique des humains de libérer son peuple et de le rapatrier sur sa planète d’origine. Hélas, sa famille a disparu. Après quelques jours de recherches, il découvre une communauté qui vit recluse dans le désert. Au sein de celle-ci survivent en demi esclavage des « reines », femelles destinées à la procréation. Des femmes ailées, de la même race que Toran…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Isabelle Plongeon a imaginé une race originale, mi-humaine, mi-papillon, chez laquelle la beauté et la férocité des femmes réservent bien des surprises. Après avoir axé son histoire sur la captivité d’un peuple, elle casse le rythme du récit, sans prendre la peine de conclure sur la trame en cours.Entre les second et troisième tomes, c’est comme s’il manquait un épisode ! Au début de Mora, on apprend en deux cases que la communauté scientifique a décidé de rapatrier Toran et les siens chez eux. Ce qui faisait l’intérêt de la série – comment ce peuple va s’en sortir ? - se conclut donc de façon quelque peu brutale. L’histoire peu convaincante d’une communauté bizarre prend alors le dessus, comme une verrue sur l’intrigue originale. En revanche, le dessin de Frédéric Peynet fait toujours des merveilles. Sa mise en couleur à la peinture est magnifique. Toran est également un hymne à la beauté des femmes. Leurs visages harmonieux et leurs corps aux formes parfaites feraient damner plus d’un saint. Ca tombe bien. Car nous aussi, on les aime, les femmes.