L'histoire :
Petros et Omraam sont frères jumeaux, affligés d’une abominable tare physique : ils ont un bec de poule à la place du nez ! A cause de leur difformité, ils sont rejetés par tous, sauf par la belle Rivca, fille du rabbin. Un jour, Petros se fait assassiner au cours d’une rixe avec son beau père. Omraam s’enfuit pour faire sa vie ailleurs. Il ne sait alors pas encore qu’il est le 36e juste, l’être destiné à sauver le monde du chaos. Peu à peu, il se renferme, voit de moins en moins de gens, jusqu’au jour où Rivca le retrouve et lui révèle sa vraie nature. Il décide alors de se reprendre en main. Le nouveau maire de la ville vient justement de prendre le pouvoir, et a tendance à se comporter comme un dictateur. Les clochards sont assassinés par sa milice, tous ses opposants sont pourchassés et jetés en prison. Omraam décide d’agir à sa manière. Il devient l’ombre, celui qui tue les miliciens pendant la nuit. Rivca ne tarde pas a découvrir que l’ombre et son mari ne font qu’un. Elle demande alors à son père, le bon rabbin, de l’aider…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le 36e juste est un conte sur la différence, l’amour et la tolérance. Cela peut paraître beaucoup pour une même série, mais Franck Dumouilla s’en sort décidemment très bien au niveau du scénario! Fortement inspiré par le Zohar (le livre de la Kabbale), il impose à son personnage un parcours initiatique propre à le révéler à lui-même. La spiritualité occupe une place très forte dans le récit. Les sujets abordés sont profonds, bien que le 36e juste reste tout de même très accessible. Le dessin est très proche de celui du premier tome, c'est-à-dire… très décevant. Les personnages sont difformes, le trait est épais et peu régulier. Seuls les expressions des visages sont bien rendus. Une histoire malgré tout intéressante, propre à faire réfléchir sur des sujets essentiels.