L'histoire :
Pour la foire de Chicago, le milliardaire Howard Hughes doit présenter sa toute nouvelle voiture, le véhicule de demain, fonctionnant avec une nouvelle énergie, le Z-03. A ce sujet, la journaliste et enquêtrice Miss Betty Laverne, invitée chez Hughes, lui pose quelques questions indiscrètes car cette substance vient d’être interdite et confisquée par le gouvernement. De plus, elle sait que ce Z-03 est originaire de Chine et que là-bas, il se nomme le « jade étrange ». De retour à son hôtel, Betty reçoit un appel de Sam, de l’agence Boswell Investigation, dont elle a confié la tâche de retrouver la trace d'Harry Faulkner. Malheureusement, pour le moment, ce dernier reste introuvable. Au même moment, un avion survole le lac Michigan, quand soudain, il est pris à parti par un autre zinc qui le canarde. Le pilote esquive mais fait croire qu’il se crache, avant de se poser en douceur sur le lac. Le pilote n’est autre que Harry Faulkner, qui attend maintenant un bateau tous feux éteints. Quelques instants plus tard, le navire arrive et récupère le chargement à son bord, tandis que le patron demande à Harry de venir avec lui à Chicago…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce troisième tome des aventures du singe volant Harry Faulkner par Willem se passe cette fois à Chicago, à l'époque de la prohibition (les années 1930). Cette série fantastique et zoomorphique ne manque pas d’originalité sur la forme. L’idée de transposer l'aventure dans les Etats-Unis des années 30 fonctionne bien, ainsi que la pincée de fantastique qui est inoculée. Aussi, on en apprend plus sur le mystérieux Z-03, substance verte qui donne des pouvoirs étranges à celui qui est contaminé. En effet, Harry possède la capacité de maîtriser la gravité et il va découvrir le pourquoi du comment. Willem introduit plusieurs histoires en parallèles dans son récit au travers du personnage de Harry, d’abord, puis de celui de Betty, journaliste enquêtrice, qui le recherche ; et enfin, le fameux tigre chinois. A l’aide d’un dessin de haut vol (sic), Willem réussit son pari de fournir une œuvre originale, loin du copié/collé habituel de Blacksad. Le mélange entre peinture d'époque et fantastique confère à l'ensemble une forte sympathie teintée d’action, d’humour et d’aventures.