L'histoire :
Aux abords d’un fortin oublié, aux confins d’un désert de l’Empire. Raspa, vieux soldat nain et barbu, et Gorb, jeune déserteur solitaire, ont accepté d’escorter une étrange caravane à travers cette terra incognita appelée « Naüja ». La petite troupe se compose d’une poignée de militaires antipathiques et d’une mystérieuse jeune fille aux atours de princesse. Après s’être frottés aux premiers pièges de la Naüja, ils ont été rejoints par Nhiba, une guerrière Tadjuque qui met tout en œuvre pour protéger la jeune fille. Car selon la prophétie, elle serait la déesse de la lune qui doit accompagner le retour du roi. Mais un roi-usurpateur nommé Zorza lance ses guerriers à l’attaque de la caravane...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier tome, tout en nuances, avait permis de présenter des personnages atypiques et de planter un décor imaginaire et féerique. Maintenant place à l’action. Car Naüja n’est pas une aventure construite sur un modèle standard d’heroïc-fantasy. Graphiquement, les coups de crayons de Lee Elias tiennent du manga alors que lui-même est américain. La colorisation de Castillo, à la fois douce et contrastée, apporte beaucoup à l’ambiance merveilleuse de cet univers. Mais au merveilleux, il faut ajouter les qualités narratives de Termens (Les icariades), et sa capacité à enchevêtrer les éclaircissements et des pans de mystères qui titillent notre curiosité. La légende du géant, la déesse lunaire, le faux-roi, le bestiaire... autant d’ingrédients pour une potion magique fort plaisante.
