L'histoire :
Rebelcat, un virus virulent, a presque anéanti la totalité de l’humanité. La légende affirme qu’un seul adulte a survécu. En revanche, la dernière génération d’enfants a entièrement été épargnée. Aujourd’hui, la terre est dominée par ceux qui furent hier les esclaves des humains : les robots et les hybrides, ces derniers étant le produit du croisement génétique entre l’ADN humain et animal. Alliés les uns aux autres, ces nouveaux maîtres veulent supprimer les humains survivants pour éviter qu’ils grandissent et se reproduisent. Cajun, un hybride homme chat, se pose en catastrophe dans une région désertique. Il est aussitôt capturé par Gore, un robot plutôt basique, et Marie, une petite fille qui se croit seule au monde. Cajun obtient sa libération contre la promesse de les conduire tout deux là où il y a d’autres enfants. Le lendemain, la petit troupe part en avion pour aller au delà des montagnes où se cachent les derniers humains.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Rebelcat présente de nombreuses qualités, mais malheureusement également de plus nombreux défaut. Le scénario de Quiles qui n’est pas très original (la destruction de l’humanité par un virus) reste cependant cohérent. Pour installer définitivement une ambiance de science-fiction, il imagine deux races supplémentaires : les robots et les hybrides. Hélas, la narration de son récit laisse à désirer. Les dialogues sonnent souvent très faux et apparaissent régulièrement vraiment trop naïfs. Au fil de l’album, les situations sont mal amenées, mal présentées et mal développées. Coté dessin, certaines cases sont tout simplement magnifiques. Quiles à un trait lisse et rond très esthétique. La mise en couleur de Tamame ajoute encore à la pureté de ces lignes . Hélas, les personnages apparaissent souvent totalement figés dans leurs expressions et leurs mouvements. A aucun moment, le dessin n’arrive vraiment à rendre vivante cette histoire. Pourtant les bases sont acquises et ce premier essai peu concluant est malgré tout pleins de promesses !