L'histoire :
Catamount est recherché partout. Pao et le colonel Clarke suivent sa piste, en pleine montagne enneigée, les recherches sont difficiles. Ils finissent par tomber sur une carcasse de cheval. Le trappeur reconnaît d’emblée le cheval de celui qu’ils recherchent. Ce n’est pas normal et pas forcément une bonne nouvelle. D’autant que Pao finit par trouver une plume à côté du corps. Ce qu’il redoutait se confirme : la plume révèle la présence des Crows ! Les Indiens capturent facilement les intrus. Le colonel reçoit un traitement de « faveur », d’autant qu’un jeune Indien le reconnaît. Les tuniques bleues avaient torturé sa « Ina », sa mère, sous ses yeux et le jeune papoose est parvenu à s’enfuir de justesse, sauvé par un homme sans peur : Catamount ! Les tambours raisonnent d’une musique sinistre; la tête de Clarke est mise à plat et un Crow lève son tomahawk ! Il n’a pas le temps d’abaisser son arme que le grand chef lui intime l’ordre d’arrêter aussitôt. En effet, il a fait une trouvaille des plus intéressantes : un emblème représentant un poing qui lève un sabre…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En pleine effervescence western avec le jeu vidéo Red Dead Redemption, la série BD Catamount clôt son cycle avec ce troisième tome. Les amateurs du genre seront on ne peut plus servis avec un visuel toujours aussi immersif et impressionnant. L’art de la mise en scène, des décors sauvages, des chevaux puissants et des scènes de combats sanglantes campent un western qui subjugue sans peine. Les grands poncifs sont tous là : truands aux visages patibulaires, trappeurs qui tente de survivre, bagarre générale dans un saloon, menace des Indiens et guerre violente, show opéré par une femme magnifique... D’autant que les couleurs sont pleines de force et de puissance, même si certaines planches sont moins spectaculaires que les précédents tomes, ou disons au moins plus classiques. On attendait que le final soit à la hauteur du graphisme, mais malheureusement, ce dernier tome déçoit. Tout est rapidement traité, voire bâclé, et les rebondissements à la fin sont ultra téléphonés, prévisibles et forcés. Gaët’s et Blasco-Martinez veulent surprendre par de gros effets, mais comme une mine d’or désaffectée, le récit est vide. Même le héros, le fameux Catamount, n’est guère charismatique. Sans aucune épaisseur psychologique, le personnage fait fade et sans relief, bien loin de certains grands personnages de westerns spaghettis. La série restera un plaisir pour les yeux, c’est certain, mais pour le reste...