L'histoire :
Un couple est devant l’ordinateur, la femme est toute contente d’avoir trouvé un week-end accrobranche spécial couples. Le mari acquiesce avant de crier qu’il en a marre, marre bordel !!! Et il éclate la gueule de sa femme sur le mur du salon puis file à la banque, qu’il braque. Ensuite il va quérir de la coke et une Ferrari. En appréciant son nouveau bolide, il est stoppé par la maréchaussée qu’il quitte en balançant des liasses corruptrices. Puis il fonce sniffer de la coke dans un avion avec une bimbo qu’il lâche sans parachute après une blague foireuse. Enfin, il part faire une big partouze…
Des boudins féministe (par nécessité, héhé) hurlent leurs slogans… Euh comment dire… Comme des animales… La plus jolie du groupe demande subitement à se calmer un peu et déclenche un monologue chez une de ses copines. Monologue qui finit par une question : pourquoi les hommes nous haïssent ? Et la jolie de répondre : « Parce qu’ils ont des petites bites » et elles repartent à hurler « p’tite bite! p’tite bite! P’tite bite etc… »
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dernière pute avant la fin du monde est une œuvre qui pourrait poser les bases d’un nouvel anarchisme, ancré dans le réel de la connerie du monde actuel. Y’en a pas un pour racheter l’autre dans tous les domaines, les classes sociales et le reste. La politique est bien la reine des putes, mais Marsault n’oublie pas d’éborgner les ultra féministes bouffies de haine, l’église (bien sûr), les obèses, les « pro armes », les bien-pensants, les naïfs et… lui-même, dans une conclusion qui laisse entrevoir la lumière au bout d’un tunnel créatif si noir, qu’on se croirait dans le vide sidéral sans étoile, comme si elles avaient toutes disparu de son ciel. Toutes ? Non, il reste dans la dernière partie une irréductible trace d’humanité chez celui qui voudrait canaliser toute la haine de la bêtise humaine dans son œuvre, pour qu’elle induise une prise de conscience, tant elle est trash, autant qu’issue d’une analyse fine de notre monde… Ou en tout cas beaucoup plus fine qu’elle n’y parait.