L'histoire :
Au royaume des squelettes, la guerre est monnaie courante, elle fait partie du quotidien. Bim bam crac. Les squelettes se battent sans cesse. Et comme ils ont l'avantage d'être déjà morts, ces guerres ne s'arrêtent jamais ! Sauf quand un squelette est complètement démonté : alors ils font une pause le temps de réciter la formule de remontage. Sauf que... Les squelettes l'ont oubliée. Donc forcément, le remontage prend beaucoup plus de temps que d'ordinaire... Sa majesté des squelettes, sur son grand mammouth royal, cherche la perle rare. Le squelette idéal pour devenir son garde du corps. A force d'arpenter le royaume, il finit par trouver le squelette parfait. Il s'appelle Skeletos, et accepte tout de suite d'entrer au service de sa Majesté. Le roi agite son sceptre royal, et fait de Skeletos un garde royal. Tout le monde saute de joie, mais un cri retient leur attention. Il n'est pas comme les autres. Et pour cause, il ne s'agit pas d'un squelette mais d'une petite fille ! Que fait-elle ici ? Skeletos tente de la neutraliser, mais c'est impossible ! A force de dialogue, la petite fille, nommée Garance, finit par rassurer les squelettes, et découvre cet autre monde fascinant. Sauf que, par mégarde, elle se retrouve propulsée dans son monde d'origine, avec en main, le précieux sceptre du roi des squelettes.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Skeletos est une nouvelle bande dessinée éditée par le Seuil Jeunesse, adaptée d'un spectacle musical pour enfants. Dans un petit format carré, qui ressemble aux formats de BDKids, l'histoire complète, joyeusement gothique, tombe à point nommé quelques semaines avant Halloween. Dans cette bande dessinée accessible dès 7 ans, une jeune fille enjouée nommée Garance découvre un monde parallèle où vivent des squelettes. Or par mésaventure, elle retourne dans son monde en possession du sceptre du roi des squelettes ! Les mondes des vivants et des morts peuvent-ils cohabiter ? Malgré l'insertion d'un univers graphique effrayant, où la mort et les squelettes font partie du décor, l'ensemble du récit est teinté d'humour et de dérision. On retrouve un aspect Petit Vampire, dans la forme et dans le fond. Le dessin ressemble quelque peu à l'univers de Joann Sfar, avec des hachures pour donner du relief aux personnages et aux décors. Si vos enfants aiment ces mondes fantastiques, où l'on peut rire de tout même de la mort, et qui aiment se faire peur tout en rigolant, vous pouvez sans peine leur glisser entre les mains cette bande dessinée.
