L'histoire :
Le carnet s’ouvre sur une série de croquis très divers et spontanés, dont l’ésotérisme est souligné par des citations du genre « Si loin que vous allez, si haut que vous montez, il faut commencer par un simple pas ». Puis Olivier Grenson explique son travail d’auteur et place l’utilisation du carnet de croquis dans son acte de création artistique. S’ouvre alors une nouvelle série de dessins plus en lien avec des albums effectivement publiés (La femme accident, Niklos Koda, en particulier). Enfin, Grenson ouvre une partie qui rassemble des extraits de carnets « thématiques », dont il explique qu’ils lui servent d’outil de travail pour développer des idées ou des thèmes particuliers. Le carnet est ainsi parachevé d’une série d’aquarelles sur la Corée, le Maroc ou encore de belles courtisanes.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le Carnet d’Olivier Grenson oscille entre spontanéité et recherche d’explication de son travail et c’est cette seconde partie qui lui donne une valeur ajoutée. L’auteur n’est pas uniquement dans le pot pourri ou l’extrait de son œuvre. Il s’adresse véritablement à son public en lui expliquant sa démarche. Cependant, le carnet reste au niveau du dessin et de l’idée, sans entamer véritablement de chapitre sur la recherche de scénario et de la construction synoptique d’une histoire. Ainsi, la plus grosse partie des dessins est relative au personnage de Niklos Koda, son œuvre majeure : si les fans apprécieront, les non-connaisseurs resteront un peu sur leur faim. Le carnet s’adresse donc définitivement aux fans qui apprécieront de retrouver les bribes des albums connus et de remonter l’écheveau de leurs constructions.
