L'histoire :
Ancienne junky, Juliet Nash a suivi une cure de désintoxication pour se réinsérer.Pour les tribunaux qui doivent décider de lui rendre la garde de Sheryl, sa fille de 8 ans, elle est employée dans une petite librairie de New-York. En réalité Juliet est détective privée pour femmes, occasionnellement tueuse à gage, sous le nom de code d’Angeline. Sous couvert de sa patronne, elle est régulièrement contactée via Internet pour honorer des contrats comprenant une large panoplie de prestations… Angeline couche avec les hommes et les tue sans aucun scrupule. Aujourd’hui que les tribunaux l’autorisent à récupérer sa fille, elle a décidé de raccrocher définitivement. Mais évidemment, il y a un dernier contrat – très juteux - à décrocher ! Evidemment, rien ne se déroule comme prévu. Rendue à la Nouvelle Orléans, Angeline se débrouille pour pénétrer dans la chambre d’hôtel de sa victime, un mari volage. Croyant pouvoir liquider facilement ce dernier, elle flingue sa maîtresse et prend la fuite, poursuivie par les forces de police. Elle ignore que la femme qu’elle vient de descendre est le maire de la ville…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le canevas de cette nouvelle série d’action est on ne peut plus classique : « un dernier contrat à honorer avant de raccrocher, mais tout part en vrille » (à l’image de l’excellente série Les enragés de Chauvel, chez Delcourt). La véritable originalité de ce thriller tient avant tout à la personnalité d’Angeline. Cette héroïne déteste le genre masculin et s’applique froidement à honorer les contrats à leur encontre. Sa grande passion : broyer du mec. Rien de plus normal pour le garçon manqué qu’elle incarne. Car en dépit de ses atouts de charme, la minette n’hésite pas à jouer de la gâchette ou du poing, à sauter d’un pont ou à faire crisser ses pneus ! Vous l’aurez compris, voilà une pure BD d’action, comme on en fait dans les films américains. Rien d’étonnant lorsqu’on sait que le scénario est co-écrit par Adeline Blondieau, comédienne et Eric Summer, réalisateur de cinéma. On pense bien sûr au film Nikita, ou à Carmen Mc Callum. Sur un découpage rythmé, le dessin réaliste de Sébastien Goethals (Tower) s’accorde parfaitement avec le dynamisme de ce premier tome, à suivre. Décoiffant !