L'histoire :
Alors que Beltran, Joch et Marnie écoutent le récit de Fernand Lloydl sur les secrets de Jim et Jenna, trois hélions de l’Invisible atterrissent dans les jardins de leur hôtel. Depuis la disparition de leurs amis, Beltran, méfiant, a pris régulièrement des pastilles pour contrer le rayon fractal qui fige ses cibles. Il est donc le seul à observer ce qui se déroule. Des trois machines, débarquent des hommes masqués et lourdement armés, qui profitent de l’immobilisation de leurs victimes pour les dépouiller et fouiller les chambres de la pension. Au moment où ils vont redécoller, Beltran fait le choix de s’accrocher aux appareils pour rejoindre le repaire des malfrats. Malheureusement, au moment où le train d’atterrissage se replie, Beltran plonge au milieu de l’océan. Le temps qu’il rejoigne la rive, ses amis du bureau royal reprennent conscience, sans le moindre souvenir de ce qui vient de se dérouler...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le second volume de ce diptyque des Arcanes du Midi-Minuit vient enfin nous livrer les secrets de l’origine du mystérieux pouvoir qui unit Jim à sa cousine Jenna. Après avoir été enlevés, leurs fidèles amis sont sur leur piste. Fernand Lloydl, détenteur d’un carnet secret ayant appartenu à Jim, explique comment l’Invisible a joué un rôle dans le sort des McKalan. Dans ce nouvel album, on découvre le vrai visage de l’Invisible, sa cité secrète et le laboratoire où il effectue la fusion des individus. Les révélations sur les origines de Jim est Jenna sont de taille ! Mais que les fans se rassurent, la série a encore des secrets à livrer : il reste notamment des zones d’ombre sur les raisons de leur transfert. Le scénariste Jean-Charles Gaudin conclut d’ailleurs cet album sur un cliffhanger des plus aguichants, qui nous promet encore de belles aventures. Ce second tome est plus dynamique avec davantage d’action, d’explosions, de coups de feu et une ambiance qui oscille entre univers steampunk et SF. Le dessin de Cyril Trichet sied parfaitement à cet univers. Son trait est efficace, d’une esthétique impeccable, même si les personnages féminins sont parfois ressemblants. Une série grand-public dont le succès ne se dément pas.
