L'histoire :
Dans un château de la campagne de York City, c’est l’effervescence : la jeune et belle Marnie se prépare pour le plus beau jour de sa vie : elle va se marier. Pendant que les premiers convives sont accueillis avec faste, la jeune femme est aidée par sa meilleure amie Jenna Mc Kallan pour peaufiner les dernières touches de son maquillage. Emue par son soutien, la future mariée remercie chaleureusement Jenna dans ce grand moment. Quelques minutes plus tard, la cérémonie débute. Au bras de son père, la jeune femme, dans sa superbe robe, s’avance près de l’autel où l’attend son futur époux. Tous les regards sont rivés sur la future mariée qui s’apprête à s’unir avec l’influent homme d’affaire et veuf Andrew Ellrock. Au même moment, Beltran d’Amblin surgit en pleine célébration, brandit un revolver et abat d’une balle en pleine tête la jeune mariée en s’écriant « L’heure est venue de payer » !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On pensait que ce 10ème tome débuterait par le mariage des inséparables Marnie et Beltran. On est surpris que l’heureux élu soit un illustre inconnu ! L’effet de surprise ne s’arrête pas là : l’amoureux déchu déboule, une arme au poing, et tue celle qui lui était chère. Par un flashback qui revient sur les événements qui ont précédé ce dramatique évènement, on apprend que, quelques mois auparavant, Marnie est invitée chez une tante dont elle n’avait plus de nouvelles depuis plusieurs années. Ce voyage va éveiller des soupçons chez Beltran. A la différence des précédents albums, ce ne sont pas les 2 cousins Jim et Jenna qui mènent l’enquête mais leur fidèle ami. Le maléfique Olaf Dwain, que l’on croyait pulvérisé à la fin du tome 2, revient se venger de l’équipe du bureau royal, avec une armée de complices plutôt charmantes mais bien singulières. Jean-Charles Gaudin a donc l’art de construire un scénario en brouillant les pistes en début de récit, puis de maintenir le lecteur en haleine en levant le voile progressivement sur des zones d’ombres de l’histoire, pour aboutir à un final plutôt classique. Le cliffhangher laisse supposer que les ennuis des propriétaires du Midi-Minuit vont reprendre de plus belle. Le graphisme de Cyril Trichet est d’une esthétique très plaisante, dynamique, expressive, qui sied parfaitement à ce type d’histoire. Une nouvelle enquête bouclée, qui en appelle d’autres…