L'histoire :
Pyros le satyre raconte à ses congénères la dernière course d’Atalante, une course dont les conséquences surprenantes ont changé le destin de la chasseresse. Tout commence sur le bord d’un chemin. Atalante, Pyros et le jeune poète Hippoménée rencontrent un groupe d’hommes partis chasser le lion. Un des chasseurs arrogants provoque Atalante en la défiant de participer à la grande course organisée par la cité voisine. Presque remise de sa blessure, elle décide de se rendre dans la cité accompagnée de ses compagnons de route afin de s’y inscrire. Dans la ville, elle tombe à nouveau sur le groupe de chasseurs de lions. Ils ricanent de la voir et lui annoncent qu’elle ne pourra pas les défier à la grande course, car elle n’est ouverte qu’aux hommes. Atalante trouve un stratagème pour forcer le chasseur arrogant à la faire inscrire à la course. Elle propose d’épouser celui qui parviendra à la battre. Hippoménée le poète est surpris qu’Atalante se mette en jeu de la sorte. Elle lui répond alors que la course est ouverte à tous les hommes et qu’il peut lui aussi tenter sa chance…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Didier Crisse et Fred Besson remettent le couvert pour une énième aventure de leur héroïne grecque et sexy Atalante. Fatiguée de se lancer dans de grandes épopées homériques, la chasseresse aspire à autre chose dans sa vie. Elle profite donc d’une dernière grande course pour s’offrir à celui qui parviendra à la battre. Avec ce scénario là, Crisse ne nous emmène pas dans un récit très inspiré, mais vers une conclusion d’une série bien commencée, mais qui a du mal à se trouver une sortie. Atalante va donc se mettre en jeu dans une course face à des adversaires sans grand intérêt. Crisse enjolive son récit en ajoutant à l'aventure deux de ses compagnons argonautes, Héraclès et Méléagre. Ils vont faire preuve de figuration, tout comme les déesses qui accompagnent depuis ses débuts Atalante dans ses aventures. Ce récit n’est pas très convainquant, il manque de rythme comme la soi-disante grande course. Au dessin, Fred Besson améliore graphiquement le fond des planches avec des décors plus fournis et plus détaillés. Les personnages sont mieux travaillés et la fluidité bien meilleure que dans les albums précédents. Dommage que le scénario ne soit pas à la hauteur sur cette nouvelle mais décevante aventure.