L'histoire :
Atalante accompagnée de son satyre Pyros longe la côté pour se rendre à Iolcos. En chemin, ils rencontrent un hippocampe sacré échoué sur la plage, emmêlé dans un filet de pêcheurs. Ils tentent de lui venir en aide, mais ils sont stoppés par l’arrivée des pêcheurs, bien décidés à récupérer leur prise. Un des hommes frappe Atalante qui tombe dans les pommes. Elle se réveille dans la forêt au côté de Pyros qui l’invite à se mettre en route pour se rendre avant la nuit dans la ville de Iolcos. Atalante se souvient d’un rêve étrange dans lequel elle croise la route d’un Hippocampe sacré, prisonnier d’un filet. Ils prennent la route en direction des falaises, le chemin est plus court que celui de la forêt. Soudain, ils arrivent sur la plage et aperçoivent un hippocampe sacré emmêlé dans un filet de pêcheurs. Ils tentent de lui venir en aide quand soudain, ils sont pris à partie par les pêcheurs, bien décidés à récupérer leur prise. Atalante tente de les stopper, mais elle est frappée à la tête et tombe dans les pommes. Atalante se réveille dans la forêt au côté de Pyros. Elle semble troublée par le sentiment étrange de quelque chose de bizarre qui se passe dans l’air. Cette fois, ils prennent le chemin de la forêt pour se rendre à Iolcos…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La couverture de ce nouvel album d’Atalante est réalisée par Crisse, créateur de cette série mythologique qui fête les vingt ans d’aventures de cette jeune guerrière grecque. Cette mise en bouche semble prometteuse par son style graphique pour la suite à venir de l’album, tout comme son ancrage hors numérotation dans la tomaison de la série. Malheureusement, il n’en est rien quand on commence à approfondir l’histoire. Fred Besson, ex-coloriste de la série et désormais dessinateur, se contente de faire une Atalante plus basique, moins stylisée, qui dénote au fur et à mesure que les pages avancent. En effet, graphiquement, la pauvreté des décors et l’épuration des détails sur les personnages accroit le minimalisme au détriment de la qualité. On a le sentiment de quelque chose de bâclé. Cela dit, le scénario de Crisse lui non plus n’est pas très original. On a aussi le sentiment d'une Atalante plus spectatrice qu’actrice, tout juste bonne à démêler des nœuds. On est bien loin de la fougueuse Atalante des débuts, et c’est bien dommage, car c’est ce qui faisait le charme de cette série. La légende d’Atalante se ternie au fil des albums qui passent, pour le plus grand regret des fans des débuts.
