L'histoire :
Nord de Rio Janeiro, au Brésil, 9 ans après l’Aurore. Telé est un jeune garçon faisant partie des enfants nés le jour de L’Aurore. Surdoué du football, le gamin vient de marquer son septième but lorsque le coach décide de le remplacer. Mécontent de sortir, Telé demande des explications à son entraineur car il est persuadé qu’il aurait encore pu marquer deux ou trois buts de plus. Le coach lui annonce alors que sa tante, dernière parente qu’il lui restait, vient également de mourir de la peste bubonique. Des médecins souhaitent donc l’emmener immédiatement pour lui faire subir des examens et voir s’il ne serait pas porteur sain de la bactérie. Ne montrant aucune émotion à l’annonce du décès de sa tante, ni même à son nouveau statut d’orphelin, Telé accepte de suivre les médecins, mais il n’en reste pas moins mécontent de ne pas pouvoir terminer son match… Onze ans après l’Aurore en Nouvelle-Zélande, Jadon se fait une nouvelle fois engueuler par son père alcoolique pour avoir passé du temps avec sa voisine Viktoria au lieu de s’occuper des tâches ménagères. Lorsque le paternel lève une fois de trop sa main sur lui, Jadon ne se laisse pas faire et il en finit une bonne fois pour toute avec son père ! Une fois son forfait perpétré, le jeune garçon rejoint sa voisine et lui révèle ce qu’il vient de faire…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans cette seconde partie, le scénariste Christophe Bec propose un récit construit à l’inverse du tome précédent. En effet, on suit ici différents enfants de l’Aurore au fil des années et ce n’est seulement qu’en fin d’album qu’on découvre la tuerie perpétré en 2046 par toutes ces personnes nées durant l’Aurore. On revoit ainsi de manière plus succincte les deux personnages qu’on avait déjà vus dans le premier tome, tout en découvrant les autres « enfants » dans leurs attaques coordonnées déclenchées par l’alignement des huit planètes du système solaire. Ainsi, cette seconde partie se veut plus linéaire et moins prenante que l’album précédent, puisqu’elle se contente principalement de nous montrer des suites de séquences. L’auteur met tout de même en scène une fille de l’Aurore qui ne semble pas affectée comme les autres et qui, à l’aide d’un chercheur, s’intéresse aux comportements et actes des 220 000 enfants nés durant les 24 heures où l’aurore boréale a enveloppé la Terre. L’ensemble est donc assez inégal sans être mauvais pour autant. Aux dessins, Stefano Raffaele montre une nouvelle fois tout son talent pour mettre en scène un univers de science-fiction. Les scènes d’action sont emballantes, les personnages charismatiques et les décors à la hauteur du récit. On attend avec impatience le tome 3 afin de voir comment tout ça va évoluer…