L'histoire :
En l'an 219 avant Jésus Christ, les armées du Général Hannibal viennent de défaire les derniers résistants des Carpétans sur les bords du Tage. Tandis que les hommes d'Hannibal et ses généraux fêtent la victoire, une jeune servante assassine le commandant de la garnison le confondant avec Hannibal. Elle réalise son erreur en voyant le Général toujours en vie. Celui-ci, intrigué par la motivation de cette esclave Carpétaine à le tuer, l'épargne. Il l'emprisonne à Carthagène. Au même moment, des émissaires envoyés par Rome arrivent dans la cité de Sagonte. Ils viennent s'entretenir avec le chef de la ville afin de le soudoyer avec de l'or pour qu'il lève une armée contre Hannibal. Durant la nuit, les émissaires sont priés de quitter rapidement Sagonte, tandis que le chef de la ville et ses partisans sont assassinés. En effet, Alcon et certains notables de la ville prennent le pouvoir afin de donner allégeance aux émissaires de Rome. Hannibal est aussitôt informé par ses espions de l'agitation qui règne à Sagonte. Il décide d'y mettre un terme en envoyant son armée écraser la ville...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les scénaristes Fabrice David et Grégory Lassablière poursuivent ici la suite de l'histoire de la grande Carthage. Avec ce tome 2, ils abordent la mise en place du plus grand général carthaginois de l'époque, Hannibal. On découvre alors un personnage rustre, surtout animé par les velléités martiales, mais qui va s'adoucir aux côtés d'une jeune esclave rebelle. Vu l'importance que les scénaristes lui accordent, celle-ci semble vouée à jouer un rôle important pour la suite de l'histoire. L'intrigue générale tourne autour d'un complot, comme pour le premier album. Cette fois, c'est le sénat de Rome qui va tenter de faire tomber Hannibal dans un piège, avec la finalité de faire chuter Carthage en ligne de mire. Ce tome 2 met véritablement en place les éléments pour une confrontation finale, qui conduira d'un côté Hannibal vers Rome et de l'autre les armées romaines vers Carthage. Notons toutefois le changement de dessinateur pour cet album : Ana Koehler remplace Mauro de Luca et son trait réaliste s'inscrit dans la lignée du premier tome. Un péplum plutôt bien ficelé, qui raconte de manière réaliste les faits antiques qui ont marqué les esprits de l'époque.