L'histoire :
À bord du bateau université, l’élève cancre Tolriq, le professeur Loxullio, la princesse Murmillia, sa garde du corps Faude, Fufnir et Alg le glupion-déesse, font route vers le repaire d’Olkas afin de l’empêcher d’effacer toute trace du monde. Durant le trajet, la princesse rêve de sa vie au palais. Mais soudain, tout se transforme en cauchemar lorsqu’elle entend des paroles déplaisantes sur son physique de la part de Tolriq. Bien qu’il s’agisse d’un rêve, Murmillia est en colère. Après avoir baffé le jeune élève, elle exige de retourner chez elle à Lorunde. Coincé dans le corps de Tolriq, le spectre rouge lui rappelle qu’elle est un membre du groupe visant à arrêter Olkas. Et comme tous les membres, sa présence est indispensable. Elle ne semble pourtant pas convaincue... Loxullio interrompt la conversation pour signaler qu’ils vont devoir faire une halte en Darmodal, afin de trouver un moyen de transport plus adapté pour rejoindre l’île où se terre Olkas. Arrivés à la grande chute de Mutrille, l’équipage est contrôlé par la douane avant de passer du côté de la côte des zéphyrs. Reconnaissant le Lieutenant Carfanoix, la princesse lui signale alors que Faude et elle ne sont pas là de leur plein gré. Puis elle ordonne que Tolriq et son ami Fufnir soient mis aux arrêts...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Trois ans après des débuts mitigés, le second tome avait réussi à redresser la barre en insufflant de l’humour et de nombreuses originalités à la série. Cette fois-ci, il a fallu attendre pas moins de cinq ans pour découvrir la suite. Alors alors... ce tome 3 regorge t-il d’action, de rebondissements et de particularités ? Bof, on est tout de même un peu déçu. En effet, on pensait le groupe prêt à en découdre avec le méchant à l’origine de tout... on les retrouve 5 ans plus tard en train de prendre un détour. Trahis par la princesse, véritable peste, la communauté se retrouve scindés et doit donc revoir ses plans. Certes, le récit reste agréable et particulièrement plaisant à suivre. Mais concrètement, il n’apporte pas grand-chose de neuf, si ce n’est nous confirmer que l’alliance entre les héros est fragile. En plus de la relative déception d’avoir attendu cinq ans pour ça, on se demande également combien de temps il va de nouveau falloir attendre pour découvrir enfin le combat attendu. Alberto Varanda use tout de même de son talent pour mettre en scène l’univers dans lequel évoluent les personnages. Son trait détaillé et en relief donne un véritable cachet à ce monde où la réalité a tendance à se désagréger. Ce troisième opus est donc agréable mais incroyablement frustrant ! Pourvu que la suite arrive rapidement…