L'histoire :
Ayesha surnommé « Elle » ou encore « Celle-qui-doit-être-obéie », dévoile à Léo pourquoi elle le nomme Kallikrates depuis leur rencontre. La jeune femme lui explique qu'ils se sont rencontrés il y a 2000 ans. Et pour le prouver, elle découvre le cadavre dont elle a pris soin depuis tant d'années en attendant son retour. Léo est surpris en découvrant ce corps bien conservé qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau. Ne comprenant rien de ce qui se passe, Léo écoute Ayesha qui lui relate leur précédente rencontre. À l'époque, c'est Elle qui l'a tué, d'un coup de lance en plein cœur, car Elle état jalouse de l'égyptienne Amenartas dont il était amoureux. Persuadé que l'égyptienne l'avait envoûté, Elle n'a pas trouvé d'autres solutions que de l'éliminer, dans un coup de rage et de folie. Mais aujourd'hui, Kallikrates est de retour et plus personne ne pourra empêcher le couple de s'unir. Afin qu'ils puissent s'aimer pour toujours, Ayesha emmène Léo jusqu'à la source de la vie, afin qu'il se noie dans le feu sacré et obtienne comme Elle la jeunesse éternelle. Ne pouvant lutter contre la force et la beauté de la jeune femme, Léo la suit. Ses amis Job et Holly sont toutefois aussi du voyage. Les deux hommes refusent de laisser leur ami, malgré un périple qui s'annonce riche en dangers. Que va-t-il se passer pour ces trois valeureux amis ? Reviendront-ils vivant de cette aventure ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Continuant sur la lancée du second tome, cette troisième partie est assez linéaire dans sa construction. En effet, le périple que suivent les protagonistes vers la source est classique et les évènements ne seront pas inconnu aux amateurs d'Indiana Jones, Allan Quatermain, Benjamin Gates et consort. Néanmoins, les révélations d'Ayesha sur les évènements passés entre Kallikrates, l'ancêtre de Léo, et elle sont suffisamment intéressantes pour nous divertir. Toujours davantage que l'album précédent. Plaisante, l'histoire sent quand même fortement le déjà-vu. Pour rappel, cette trilogie est l'adaptation BD du roman She de Henry Rider Haggard, datant de 1887. Si à l'époque, le roman fût précurseur d'un certain registre aventurier, de nombreux récits ont depuis lors été déclinés. L'adaptation scénaristique d'Élie Chouraqui reste cependant attrayante sur quelques points. Mais la grande force de la série reste la très bonne mise en images d'Alberto Jimenez Albuquerque, dit Aja, aidé par la mise en couleur de Sandrine Cordurié. Le dessinateur ibérique dévoile des décors fouillés et très agréables à contempler tout au long du récit. Il rend également une copie qui le dynamise agréablement. Ce triptyque conclut gentiment l'adaptation, en attendant peut-être la version BD de la suite, intitulée Ayesha, le retour d'Elle...
