L'histoire :
Mlle Framboise fait des cauchemars très perturbants. Ce n'est pas facile de s'occuper de l'entreprise en l'absence de Fuze. Surtout que le boss est parti en siphonnant les comptes bancaires. Où a t-il bien pu abriter cet argent ? Avant de partir en quête de réponses, il faut parler aux actionnaires. Elle ose dire la vérité en promettant de tripler les dividendes l'année suivante. La colère des zombies est bien présente. A cela s'ajoute la présence dans les murs d'agents du fisc... Le cube rose a besoin de réponses. Mrs Parker et Professeur Peuplier proposent une solution pour des éclaircissements. Direction une île cachée où un inconnu se fait livrer du thé glacé. La surprise est de taille en découvrant leur héros vivant... et le fisc qui le colle illico en prison. Tout n'est pas perdu. Il suffit juste de retrouver le trésor caché et tout ira mieux. Mlle Framboise et Didier vont-ils y arriver ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cet album de Fuze et Didier se place vraiment dans la continuité des précédents. On retrouve un patron de multinationale totalement stupide, maladroit et narcissique. Il a caché qu'il était vivant, qu'il a détourné de l'argent de son entreprise pour s'acheter des choses inutiles et qu'il a protégé un trésor... en oubliant le code. Par chance, ses deux plus fidèles bras droits, pas vraiment considérés, décident de se démener pour lui et la grandeur de l'entreprise. De nouveau, le manichéisme excessif est de mise avec, sans nuance, d'un côté les gentils et de l'autre les méchants. Le patron s'en sort presque indemne, sans grande surprise. L'aspect économique a presque totalement disparu. On note une petite pique sympathique : « Il est capitaliste, c'est vrai. Mais il a bon fond, si vous lui laissez une autre chance... – Il est égoïste, irrécupérable, insouciant, irresponsable... – Oui, c'est bien ce que je viens de dire. » (p. 42). C'est très léger. La fin est une nouvelle fois des plus inattendues et improbables. Le trio propose une histoire franchement capillotractée. On verra ce que la suite nous réserve comme surprise.
