L'histoire :
Les seigneurs humains ont décidé d’exterminer tous les peuples anciens. Qu’ils soient elfes, nains, orcs, trolls ou encore gobelins, personne n’est à l’abri. Après l’extermination de la cité des elfes blancs, les Hommes viennent de frapper une nouvelle fois fort en éliminant les semi-elfes ! Toutefois, un rassemblement de héros hétéroclites s’est regroupé dans la forteresse de Dal’Darum sous la direction du légendaire guerrier nain Redwin. Rêvant de venger la mort des siens en éliminant la responsable, Camilia de Marchefer, le seigneur des elfes blancs Lyorshel demande à Redwin l’autorisation de créer un petit groupe de farouches guerriers pour aller détruire les points stratégique qui donnent aux Hommes leur supériorité. Après l’accord du guerrier nain, Lyorshel recrute ainsi, avec l’aide de l’orc Killrok, des valeureux combattants de tous bords, qu’ils soient elfes, nains, orcs, gobelins ou encore un mélange de deux espèces des peuples anciens. Et pour être rapide et efficace, « la compagnie blanche » de Lyorshel compte même une mage qui leur permettra de se téléporter facilement d’un lieu à un autre. Vouant une haine farouche aux humains, le seigneur elfe accepte bon gré mal gré la présence de la mage et reste méfiant à son égard…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
À l’instar des événements majeurs chez DC et Marvel où tous les superhéros s’allient pour faire face à une menace, Guerres d’Arran réunit tous les héros et antihéros des séries Elfes, Nains, Mages et Orcs & gobelins faisant face à une menace pour leur survie : les Hommes. En effet, les seigneurs humains veulent débarrasser les terres d’Arran de tous ces peuples anciens pour avoir le contrôle du monde. Dans cette cinquième partie, on suit principalement les actions d’un petit groupe hétéroclite de guerriers frappant de manière chirurgicale les points stratégiques des humains. Ce n’est cependant pas tout, Jean-Luc Istin nous montre aussi la montée en puissances des humains Camilia et Nikolaas le borgne, ainsi que les jeux d’influence de la naine de la banque de pierre, Derdhr. Si l’ensemble des séries-concept peut facilement être lu sans connaître tout ou partie des nombreux albums parus, ce nouveau tome demandera tout de même d’au moins connaître les quatre albums précédents. L’aventure est plaisante, immersive et pleine de surprises. Du coup, même si le crossover semble parfois tirer en longueur, cet album possède tout ce qu’il faut pour nous embarquer et nous divertir. Pour mettre tout cela en dessins, on retrouve ni plus ni moins que le créateur graphique de l’univers : Kyko Duarte (Terres d’Ogon, cycle des elfes bleus, Mages…). Un plaisant récit, de 60 pages !