L'histoire :
Lanfeust et ses compagnons de voyage sont de retour à Eckmül, où ils prennent un peu de repos. Le jeune homme passe ses journées à effectuer des tests auprès des sages, alors que le reste du temps, il utilise son pouvoir pour offrir à C'ian et à Cixi tout ce qu'elles veulent. La seconde sollicite d'ailleurs un peu trop Lanfeust, qui en a marre d'organiser des soirées pour elle. Hébus, quand à lui, s'est habitué à la ville et à ses tavernes, où il vide les fûts de bières et affronte tout le monde au bras de fer. Le troll est rejoint par le jeune forgeron, qui l'accompagne alors dans sa descente de boissons. La soirée organisée par Cixi réunit les notables de toute la région. Tout se passe bien jusqu'à l'arrivée de Lanfeust, passablement éméché, qui utilise ses dons pour faire apparaître un dragon blanc... mais aussi pour se battre en duel. Or durant la rixe, il se fait subtiliser son épée en ivoire de magohamoth par le sbire d'un ennemi qu'il connaît bien : Thanos...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La série la plus délirante de l'heroïc-fantasy est de retour avec un cinquième opus à la recette inchangée. Alors que Lanfeust et ses amis sont revenus à Eckmül, ils coulent des jours paisibles. Cela ne dure pas vraiment très longtemps puisque la précieuse épée du forgeron est volée ! Et bien évidemment, le commanditaire n'est autre que Thanos, son ennemi. En quelques pages, Arleston renvoie ses personnages dans un jeu de chat et de souris toujours aussi divertissant. Même si la formule narrative reste connue et inchangée, on peut compter sur quelques éléments intrigants et prometteurs. Comme par exemple, l'arrivée dans le décorum d'un dragon blanc ( ! ). Et puis les fans de jeux de mots apprécieront les efforts d'Arleston pour que les noms soient toujours aussi inventifs... Moins flamboyant mais avant tout efficace, le récit s'appuie sur les très bons dessins du non moins excellents Didier Tarquin. Les décors sont d'envergure, les personnages soignés et surtout on ne dénote aucune faute de goût pour qui apprécie le genre. En bref : pas le meilleur album de la série, mais un nouveau départ digne d'intérêt.