L'histoire :
Aix-en-Provence. Par l’intermédiaire de son avocat, Pierre-Louis Castelanne embauche Léo Loden et tonton Loco pour enquêter sur un tableau de famille signé Cezanne. Subtilisé à la fin de la seconde guerre mondiale par les nazis, l’œuvre ressort d’on ne sait où 50 ans plus tard pour être mis aux enchères. Le vendeur, une société écran au nom d'« Art’invest ». Et il suffit à Léo et Loco de se mettre en piste pour voir se manifester les premières manœuvres d’intimidation.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme d’habitude, le détective marseillais le moins bien secondé des 5 continents, résout une enquête les doigts dans le nez, en fanfaronnant. Au menu, une classique escroquerie à l’œuvre d’art, quelques baffes et beaucoup d’humour. Bref, que du bon, mais rien de bien nouveau non plus. On souhaiterait parfois que les auteurs immiscent discrètement et progressivement plus de profondeurs aux personnages. Parce qu’au bout de 14 tomes, on les connaît par cœur nos héros, d’autant plus que leur psychologie est demeurée à un stade enfantin. Heureusement, la fêlure comportementale de tonton Loco ne se résorbe pas. L’humour reste tout de même éloigné des vieux gags éculés et trop politiquement corrects des petits classiques. Arleston (Lanfeust de Troy)est passé par là, avec un sens de la dérision au goût du jour, au grand bonheur des fidèles.