L'histoire :
Une blonde dans le métro observe son voisin de strapontin en train de lire. A ce moment, il fait tomber son marque-page devant ses pieds. Il se lève alors pour le ramasser oubliant que son strapontin s’est refermé. Bien, sûr, il se rassoit sans regarder et chute sur les fesses. La blonde éclate de rire devant cette situation. A tel point qu’elle se lève de son strapontin pour mieux se bidonner. Une fois fini, elle reprend ses esprits et elle aussi se rassoit oubliant que le strapontin s’est relevé. Elle chute de tout son long, laissant son voisin subjugué par la situation…
Vanessa attend le métro sur le quai. Elle regarde sa montre car elle commence à en avoir mare. Il se trouve d’ailleurs que de nombreuses personnes l’on rejointe sur ce quai. Soudain, la rame arrive, s’arrête et ouvre ses portes afin que les gens montent. Vanessa, elle, ne bouge pas. Des gens descendent, d'autres montent et la rame repart sans Vanessa qui reste stoïque sur le quai. Effectivement, les portes ne se sont pas ouvertes devant elle, mais à côté. Du coup, elle attend le prochain métro espérant avoir une porte juste devant elle…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Eh oui, vous ne rêvez pas, il s’agit bien du 20ème album des Blondes. Qui a dit hélas ? Pour fêter l’événement, les auteurs Gaby et Dzack ont mis le paquet question humour. Mais nooon, c'est une blague ! L’espoir de se marrer un bon coup s’envole dès les premières secondes de lecture. On n'atteint pas même le rictus au bout de la vingtième page. A défaut d’une bonne rigolade, prenez un stylo et dessinez Vanessa en suivant les numéros de la page 14, c’est une idée géniale ! L'album se déroule donc comme les précédents, c'est à dire sans grande envergure comique, en jouant sur la moquerie et le sarcasme faciles et téléphonés. Mais bon, à une époque difficile, quand le business humoristique fonctionne, auteurs et éditeur auraient tord de se priver. Bref, on touche le fond. Ne reste plus qu'à creuser...
