L'histoire :
Dans un futur lointain, très lointain… Au cœur du système d’Irth, sur l’une des 7 planètes colonisées, la cité d’Edaleth a enfin été repérée dans le désert de Malakia ! C’est à partir de cette citée sainte que Djah et ses rebelles planifient des attentats meurtriers, au nom du Dieu unique Nyvha. Pour le commandeur Braso et ses sbires corrompus, il est temps de mâter cette révolution qui n’a que trop duré. Mais Edaleth est une citée enfouie sous le désert, changeant sans cesse de position, en immersion. La puissante armée de Braso pilonne alors à l’aveuglette le désert, donnant lieu à un déferlement intensif de bombardements retransmis dans un grand show télévisé. Dans la citée enfouie, le scientifique Mayak, éminence grise d’Edaleth, joue pourtant un double jeu, provoquant une scission chez les rebelles. D’un côté il exhorte Djah à préparer ses fidèles à l’affrontement et… à une mort certaine. De l’autre, il se sert de ce déploiement militaire massif en dehors de la capitale, pour s’attaquer directement en catimini à Braso. Il envoie ainsi Ama, une sicaire surentraînée, dans le bunker du commandeur avec pour mission de l’assassiner…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les insurgés d’Edaleth est un space-opera comme on aimerait en lire plus souvent. La quête du pouvoir et les amples desseins politiques au sein du système d’Irth, donnent au duo de scénaristes l’occasion d’entrecroiser une foule de manigances et de personnages tous plus pervers les uns que les autres. Progressivement, Nicolas Tackian et Stéphane Miquel déroulent leur guerre futuriste, magistralement menée. On n’en peut plus, depuis qu’elle se prépare… Lorsqu’elle frappe enfin, les scénaristes alternent subtilement combats et manigances politiques, en une saga cosmique captivante. Car au-delà de la croisade technologique de grande ampleur et du déferlement militaire, complots complexes et combines stratégiques s’orchestrent essentiellement autour d’un personnage central, Mayak, véritable maître du récit. Côté réalisme, avec ce graphisme entièrement infographique signé Alain Brion, on est servi ! Peut-être le dessinateur-graphiste abuse t-il des trames et des effets informatiques, ou d’une colorisation essentiellement ocre… Mais dans l’ensemble, les images sont très spectaculaires, le découpage et le rythme impeccables… Que demande le peuple ?! A déconseiller aux âmes sensibles.
