L'histoire :
Alors que, depuis des temps immémoriaux, l’ordre des maîtres inquisiteurs et la confrérie des Chênes sont en conflit, le récent couronnement d’Éloïse de Roman, fille du défunt Hubert, annonce un futur beaucoup plus radieux pour l’Oscitan. En effet, le juge Adrael a réussi à convaincre tous les souverains de la confrérie de se réunir pour signer un traité de paix. Mais pour s’assurer une paix durable, il faut que tout soit parfait et qu’aucun grain de sable ne vienne enrayer cette belle mécanique. Hélas, cette grande réunion tourne rapidement au cauchemar lorsque la souveraine Éloïse est retrouvée morte ! Qui plus est, toute laisse à penser que la jeune femme a été tuée par un inquisiteur ! En effet, sa mort est liée à de la magie usant du froid. Or le maître Talberhan est le seul à posséder un pouvoir de glace. Pour calmer les tensions, Adrael fait mettre provisoirement aux arrêts son inquisiteur qui accepte la sentence sans opposition. Enfin, il demande à son meilleur mage, Elekhiad – surnommé le gardien d’Oscitan – de mener l’enquête pour faire toute la lumière sur ce tragique événement. En compagnie de sa compagne elfe, Naeleen, le questeur se lance dans ses investigations, alors que la tension au sein de l’armée de la confrérie est de plus en plus palpable…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En attendant le grand final de la série lors du prochain tome, Sylvain Cordurié et son mystérieux binôme prénommé « L » (Louis ?) mettent en scène un nouveau duo elfe-inquisiteur pour une enquête s’annonçant explosive. Alors qu’une paix historique entre la confrérie des Chênes et l’ordre des maîtres inquisiteurs se profile, un meurtre semblant être l’œuvre d’un mage inquisiteur va mettre le feu aux poudres. En effet, il ne fallait pas grand-chose pour que les animosités entre soldats et inquisition se réveillent. Et c’est un maître inquisiteur capable de construire, comme de détruire ce qu’il souhaite, qui va se retrouver assis sur cette poudrière. Si on se doute dès le début qu’il s’agit d’un coup monté pour faire porter le chapeau à l’ordre dirigé par le juge Adrael, ce n’est que dans les ultimes pages que nous découvrirons les vrais coupables. Enfin, les scénaristes nous proposent également une intéressante fin ouverte menant directement au 18ème et dernier album de cette série-concept. Aux dessins, on retrouve Andrea Fattori qui a déjà collaboré avec Cordurié, notamment sur le diptyque Sherlock Holmes – Les chroniques de Moriarty. Le dessinateur se fond de manière efficiente dans l’univers mis en place par Jean-Luc Istin pour un résultat puissant et dynamique ; et la mise en couleurs de Sandrine Cordurié est au diapason. Bref, un sympathique avant-dernier album.