L'histoire :
Au nord de la Léonie, un cortège emmené par le maître inquisiteur Hadar se fait attaquer par des créatures sauvages et mystérieuses. À Ares, la citadelle des maîtres inquisiteurs, le crystal créé par Hadar explose en mille morceaux et les juges perdent tout contact avec leur ami. Rapidement, le duo Habner et Akyleen est convoqué et mis au courant des derniers événements. Enfin, le juge Adrael leur montre l’image qu’ont capturée les débris du crystal. On y voit des créatures rappelant celle qui accompagnait le traître Menelias ! Habner et son acolyte elfe sont donc missionnés pour se rendre sur le lieu de la disparition d’Hadar. Pour se lancer dans cette périlleuse mission, les deux hommes sont accompagnés de Fanellya la guérisseuse, Talh jeune inquisiteur qui manipule les ombres, Akia la fille d’Adrael, une compagnie de garde d’Ares et enfin de Menelias lui-même pour sa connaissance des créatures… Sur place, la communauté découvre que tout le monde a été tué sauf Hadar, qui reste introuvable. Ils voient néanmoins que l’inquisiteur s’est bien défendu avant d’être capturé, car de nombreuses créatures se retrouvent prisonnières dans des crystaux formés par le guerrier. Hadar semble avoir été emmené dans une grotte s’enfonçant dans les profondeurs de la terre…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Alors que le grand final de la série a été annoncé pour le tome 18, cet antépénultième tome propose de montrer l’inquisition face à une nouvelle menace mystérieuse, après avoir réglé celle des maîtres alchimistes. L’occasion pour Sylvain Cordurié de remettre en scène d’anciens protagonistes comme Habner et Akyleen, mais aussi un nouvel inquisiteur en la personne de Talh et son pouvoir des ombres. Or si l’idée de former un groupe imparfait pour accomplir la quête autour de la disparition d’Hadar est plutôt bonne, force est de constater que l’ensemble reste très linéaire. En effet, une fois que le groupe est dans les souterrains, on enchaîne des événements prévisibles et peu captivants. Entre l’éboulement qui sépare le groupe, l’attaque faiblarde de l’ennemi ou la piètre tentative d’évasion de Menelias, le récit tarde à s’emballer… Il faudra vraiment attendre les ultimes pages de l’album pour sentir une véritable montée en puissance. Bref, vous l’aurez compris, on a connu mieux dans les albums précédents de cette série-concept. Aux dessins, Augustin Popescu (qui s’était déjà chargé des tomes 3 et 11) livre une partition plaisante, même si les décors sont sobres et peu variés (souterrains sombres obligent). Le tout est mis en couleurs efficacement par le studio Watermark. En deçà de ses prédécesseurs, ce tome sert peut-être de transition en prévision du grand final annoncé des derniers albums.