L'histoire :
Alors que la guerre entre les Hommes et les races anciennes (elfes, nains, gobelins, orcs…) semblent avoir atteint un point de non-retour, le vénérable mage Xeor est convoqué au haut quartier de la cité impériale de Medjinn. Retrouvant Xanthos, le chef des limiers de la « Koita », Xeor doit identifier la carcasse d’un golem. Après analyse, le mage reconnait les runes de son vieil ami Dajar. Ce mage a renoncé à son art des années auparavant pour s’occuper de sa fille en compagnie de son épouse. Persuadé que la personne à l’origine de ce golem serait le responsable du meurtre d'Azir’dalam, le gouverneur d’Athem, la Koita se lance sur la piste de ce fameux Dajar. Ignorant totalement ce qui se trame, Disha, la fille de Dajar, et Yoni continuent leurs vies de hors-la-loi en participant à des tournois de combats de golems au lieu de répondre au récent décret demandant aux mages de se mettre au service des seigneurs humains. Aussi pendant que Dragon – leur golem – multiplie les victoires, les limiers de la Koita débarquent et passent à l’action ! Rapidement emmenés et jetés dans les geôles de Medjinn, Disha et Yoni attendent leurs sentences ! Mais alors que la corde les menace, l’intervention de Xeor pourrait bien les mener vers un autre destin…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour la dixième aventure de la série-concept Mages, David Courtois propose une suite à l’album 6 ainsi qu’au tome 32 d'Elfes tout en s’inscrivant au cœur de Guerres d’Arran, le conflit touchant toutes les séries du « Monde d’Aquilon ». De plus, le scénariste nous montre de manière originale le conflit depuis le camp des humains, alors que nous étions jusqu'alors cantonnés à celui des races anciennes. On suit ainsi principalement les mages runiques Disha et Yoni contraints d’entrer au cœur de cette guerre en aidant les hommes, mais également l’elfe sylvaine Aliksa combattant dans le camp opposé aux siens. L’histoire est donc plaisante grâce à tous ces éléments, même si l’ensemble traîne à démarrer et se montre prévisible. Aux dessins, Livia Pastore (Gurvan) se repose sur un story-board de Paolo Deplano (Nains, Maîtres Inquisiteurs, Orcs et gobelins…). S’intégrant parfaitement à l’univers ultra balisé des terres d’Arran, la dessinatrice nous offre des graphismes immersifs et rythmés, rehaussés par les couleurs de Vincent Powell. Ce dixième album se révèle donc plaisant. Il nous tarde de découvrir la suite dans Guerres d’Arran opus 3.
