L'histoire :
Descendants de l’illustre lignée des super-héros VIP, les frères MiniVIP et SuperVIP combattent le crime et défendent les opprimés sur une Terre sur-polluée, alors qu’une menace d’invasion extra-terrestre plane au-dessus d’eux. MiniVIP est petit et faible, mais doté d’une grande intelligence. Son frère, SuperVIP, lui, est grand, fort et doté de superpouvoirs. Leur quotidien, comme celui de tout bon superhéros, est de combattre le crime où qu’il soit… pour autant que le crime se manifeste. Car c’est sur la lointaine planète Sparky que la maléfique Sa Fertilité prévoit l’invasion de la Terre depuis de nombreuses années. En effet, en cherchant à polluer la Terre à 99,999%, ce montre difforme a créé une atmosphère parfaite pour l’éclosion imminente de ses 500 000 œufs ! Comment les transporter sur Terre, alors ? En les téléportant avec l’aide des mystérieux « Vas-et-viens », pardis !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le saviez-vous : la première apparition de ces deux drôles de super-héros remonte à 1968, époque à laquelle on pouvait voir leurs aventures au travers d’une série animée italienne déjà dirigée par Bruno Bozzetto lui-même. Toujours dans l’optique d’une production animée, le « Mystère du Va-et-vient » n’a pas pu être réalisé en long-métrage animé, il a donc été adapté en bande-dessinée... 50 ans plus tard. La collection Métamorphoses des Editions Soleil nous permet en effet de redécouvrir ces deux super-héros, avec toujours au scénario Bruno Bozzetto, mais aussi Grégory Panaccione au dessin. Bien que cette collection propose habituellement et officiellement une réflexion au travers de « thématiques philosophiques, poétiques, fantastiques », cette dernière n’est ici pas trop évidente. Car même si on perçoit une dimension écologique, avec la Terre polluée à 99,999% et la société de surconsommation, aucun jugement, morale ou piste de réflexion n’est vraiment proposé(e) par les auteurs, qui s'en tiennent au pur divertissement. Cette adaptation s’adresse donc avant tout aux jeunes, qui pourront s’amuser des cocasseries des personnages. Car ici, l’humour est omniprésent et, pour la plupart du temps, un brin poussif... Etalé sur plus de 280 pages, ça devient vite lourd, d’autant que le scénario reste conventionnel. On a du mal également à comprendre l’intervention de la plupart des personnages secondaires qui étaient, pour certaines scènes, dispensables. Ce qui aurait un peu plus élagué le récit dans cet amas de farces.
