L'histoire :
Capucine ne dort que d’un œil. De la fenêtre de sa chambre, elle aperçoit une chauve-souris gigantesque qui vole à travers le ciel étoilé. Or, si on y regarde de plus près, il s’agit en fait d’un jeune garçon transporté par un dragon. Ce n’est autre que Guillaume, qui joue avec son dragounet. Seulement voilà : personne ne sait qu’il a un dragon et surtout pas ses parents. Le seul qui sache cela à la maison, c’est son chat. Afin de cacher Dragounet, il fait croire à ses parents que c’est une peluche. Au même moment, dans les égouts de la ville, deux malotrus de la bande des Visqueux cherche quelque chose. Ils ont une mission secrète à exécuter pour leur maître des ténèbres. Dans le bus qui mène à l’école, Guillaume retrouve Capucine qui lui raconte son rêve de la nuit sur la chauve-souris gigantesque. Leur ami Thomas les rejoint dans le bus, avec son sac de ballon de foot : c’est l’heure de la séance de tirs au but. Sur le chemin ils sont chahutés par Damien, un gros dur écervelé. Thomas lui remet les idées en place avec un tir de ballon en pleine tête. Au terrain de foot, la partie commence. Thomas affronte Guillaume et Capucine se trouve dans les buts. Elle ne parvient pas à arrêter un tir de Thomas et le ballon termine sa course dans les égouts…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après avoir livré ensemble 8 tomes du Collège invisible, Ange (Anne et Gérard) et Régis Donsimoni collaborent de nouveau sur Mon dragon et moi, une série jeunesse dont la première aventure se clôture avec ce deuxième album. Dans cette histoire mettant en scène les aventures d’un jeune garçon et de son dragounet dans notre monde contemporain, la magie et les monstres font partie du quotidien. Hormis cela le pitch est assez basique : Guillaume mène l’enquête, entraînant ses amis dans l’aventure ; ensemble, ils affrontent des méchants et pour gagner, ils ont un allié de taille, un petit dragon. Sans grande originalité, l’histoire s’appuie sur les ingrédients de base d’une série jeunesse. Soit un savant mélange d’Harry Potter, du Club des cinq… Plutôt gentillette, l’histoire se déroule sans surprise, avec une fin pas piquée des hannetons. Le dessin de Donsimoni reste dans un style très moderne, avec un trait se rapprochant de plus en plus du style manga. Les personnages sont simplifiés dans leur forme, une tête ronde et des cheveux formant une masse, style perruque. Cela étant, les décors sont travaillés ce qui relève clairement le niveau du visuel…