L'histoire :
Ernest Delatour, le grand-père de Léopold, propriétaire de la fabrique d’automates qui appartenait aux Crewe, vient de faire un malaise. En effet, il vient de démasquer Sara Crewe qui se faisait appeler Émilie. Alors que Mariette soigne Ernest à son chevet, Sara dévoile sa véritable identité à Léopold, qui en reste bouche-bée. Son unique but était de rendre le prestige à l’entreprise de son père. Monsieur Herbert, le père de Lavinia, pense que l’entreprise Delatour ne se remettra pas de cet événement. De son côté, Lavinia est en pleine séance d’essayage de robes de mariée. Son union avec le Comte Vautrin est un mariage forcé. Avec l’aide de James et d’un appareil volant, Sara parvient à faire évader Lavinia. Elle pense l’héberger jusqu’à son mariage pour décourager son prétendant. Que nenni ! Le lendemain, le Comte, persuadé que la machine qui a aidé au kidnapping de sa douce est l’œuvre de Delatour, se présente à son domicile. Il est refoulé par Léopold qui lui oppose une fin de non-recevoir. Minnie, qui passait par là, lui donne un tuyau : Lavinia est sûrement chez Sara. De son côté, Lavinia, décidée à ne pas se marier avec le Comte, a une idée derrière la tête : faire croire qu’elle est avec James pour repousser son futur époux. Forcément, Sara ne l’entend pas de cette oreille…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans cet ultime épisode du 2ème cycle, Sara doit faire face à un immense défi : sauver la fabrique d’automates Delatour, jadis fondée par son père. Et comme un défi n’arrive jamais seul, elle aide Lavinia, son ennemie légendaire, à fuir son mariage. C’est aussi le loup qui entre dans la bergerie car James, l’amoureux de Sara, pourrait bien succomber à ses charmes. Manigances, amour, gloire et beauté… Audrey Alwett manie l’art de la romance et du rocambolesque avec humour. C’est bien ficelé, dans tous les compartiments narratifs. On se plaît à suivre les aventures délurées de Sara qui a bien grandi. Alwett s’en sort plutôt bien avec ce second cycle original, détaché du roman initial de F.H. Burnet. Nora Moretti est toujours aussi à l’aise pour dessiner les émotions. Ses personnages sont d’une grande expressivité, notamment dans les regards (on plongerait volontiers dans les yeux verts de Sara). L’élégance de son trait s’est affiné album après album dans un juste équilibre entre manga et franco-belge. Ce deuxième cycle s’arrête, mais Princesse Sara continue ses aventures de plus belle. Intrigues à Venise est en effet annoncé. Tout un programme, quand on sait que c’est la ville d’origine de Nora Moretti, la dessinatrice de la série...
