L'histoire de la série :
Dans un futur relativement proche, des Compagnies Industrielles de Colonisation spatiales (CIC), politiquement et économiquement concurrentes de la terre, entrent en guerre avec notre planète. Ils mettent au point des satellites capables de créer des flux antigravitationnels et inventent le premier « wormhole », un trou noir artificiel d’une redoutable efficacité. Après avoir coupé Uranus en deux à l’aide de ce rayon absorbant la matière, ils menacent la terre d’un ultimatum. L’équipe « Purgatory », est alors envoyée pour affronter le problème. A son bord, une poignée de militaires en sursis, des têtes brûlées, mais aussi un génie des maths : Kalish (4 doctorats en poches)…
L'histoire :
Les 4 survivants de l'escadrille Purgatory ont réussi à refermer le wormhole (le trou noir) qui a coupé Uranus en deux. Mais ils découvrent que les CIC (Compagnies Industrielles de Colonisation) menaçaient la terre avec un trou noir identique. Ressortis du wormhole d’Uranus avec une légère avance sur les évènements, ils ont 3 jours pour sauver la terre d’un autre désastre titanesque... Encore plus effroyable que le déluge biblique.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le titre et la couverture de ce 4e tome indiquent clairement la couleur : Denis Bajram assume jusqu’au bout « le déluge » annoncé. En dépit des « évènements du 11 septembre » et du politiquement correct qui inciterait (comme trop souvent) à ce qu’un ultime ressort sauve Manhattan et la planète. Denis Bajram s’en excuse presque en préambule, mais l’Universal War One, la première guerre universelle semble inaltérable. L’histoire est déjà écrite. Fidèle à sa ligne scénaristique, Bajram joue avec le passé, le présent, voire le futur antérieur, une vraie leçon de conjugaisons. Théories physiques antigravitationnelles, paradoxes spatio-temporels, tout s’imbrique parfaitement et progresse lentement, de façon angoissante vers les 6 dernières planches. On les attendaient depuis la couverture, avec suspens. Les voilà, magnifiques, dans un silence religieux, sans phylactère (bulle de dialogue). Et pour cause, on les parcours plusieurs fois, sans y croire. On n’est pas près de les oublier. Dantesque.