L'histoire :
Mademoiselle Jovovich se rend à l'institut Albert Windsor, afin d'y faire intégrer un de ses pensionnaires, Luca Vitelli. La mère supérieure de l'établissement semble très surprise car elle n'a pas été informée de cette nouvelle recrue. De plus, les frais de scolarité sont hors de prix. Cependant, Mademoiselle Jovovich remet une lettre d'un homme important qui souhaite garder l'anonymat. A sa lecture, la surprise est totale et oblige la mère supérieure à accepter le pensionnaire. Elle le reçoit d'ailleurs dans la foulée, afin de lui présenter l'institut et les règles qui s'y pratiquent. Ensuite, la sœur Magdalena le présente dans la cour aux autres élèves. A peine a t-il mis un pied dans la cour qu'il est salué par le jeune Ettore. Ce premier camarade va pouvoir lui expliquer les us et coutumes des élèves. Il en a besoin rapidement, d'ailleurs, car il se fait percuter par une élève qui fait tomber ses affaires. Ettore le prévient qu'il s'agit d'une peste de la pire espèce et qu'il est préférable d'éviter de croiser sa personne à l'avenir…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les éditions Tabou présentent la toute dernière création de Giuseppe Manunta, un one shot érotique qui se joue des bonnes mœurs et met en lumière les perversions d'un institut catholique élitiste. La mise en scène, sans grande originalité, se passe donc dans une école privée tenue par des nonnes et que le jeune Luca Vitelli intègre sans trop savoir comment. Cette énigme va servir d'intrigue de fond tout au long de l'histoire. Le titre de l'album, très explicite, annonce les dessous coquins de cette école qui va générer de nombreux Scandales par le biais de cet élève. L'histoire se montre tirée par les cheveux à l'extrême et se parsème (évidemment) de scènes érotiques qui tournent à la pornographie soft. Or les scènes explicites finissent elles aussi par être tirées par les cheveux (ou autres poils du corps) quand on découvre les joies de la mutation génétique sur la gente féminine, au travers d'une jeune femme bien montée. La fin justifie les moyens : ici, la fin se révèle acrobatique, voire pathétique, et laisse surtout pantois. Bref, cet album érotique ne fera fantasmer que les fans du genre…
