L'histoire :
Toutes les écuries de formule 1 sont prêtes dans les paddocks. Munis de voitures de nouvelles voitures plus performantes les unes que les autres, les pilotes s’apprêtent à enchainer les courses. Quelques soucis techniques sont quand même à signaler pour certains, mais rien de bien grave. L’écurie Broken Arms va elle aussi faire son entrée sur les circuits, en présentant un nouveau pilote ainsi qu’un nouveau sponsor, et pas des moindres. Cela les changera de l’année précédente ou quelques impondérables avaient retardés leur entrée. En effet, leur nouveau sponsor n’est autre que Cali-Net, le fabricant de papier toilette rose triple épaisseur. Michaël Choumaker, le fameux nouveau pilote, se voit donc affublé d’une nouvelle combinaison rose, de toute douceur. Une chose est sûre : les deux pilotes officiels de l’écurie sont au moins décidés à finir une course intégralement. Jean Louis Fringant et Michaël Choumaker prennent alors place pour la première course de l’année. L’écurie Broken Arms voit son pilote Fringant finir la course… en marche arrière, pour prendre quand même la 4e place. Ouf !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce troisième tome correspond au démarrage de la nouvelle saison de formule 1 pour l’écurie Broken Arms. Rien de bien nouveau, donc, pour cette série humoristique dont le terrain de jeu est la course automobile. On change deux-trois personnages, on remet un coup de pinceau sur les carrosseries pour faire peau neuve, et c’est reparti. Le cliché vrombissant de la formule 1 se présente sous son aspect burlesque, avec de la casse, de la casse et de la casse. Le comique de répétition, une recette moult fois éprouvée, commence vraiment à devenir rébarbatif. Pat Perna, déjà aux commandes de Calagan, reste sur son terrain de prédilection : la bagnole. Or il est vrai qu’à la longue, on en a fait vite le tour, aussi vite que pour prendre un rond point. L’originalité n’est donc déjà pas au rendez-vous… mais le rire lui aussi manque à l’appel ! Seul le dessin de Juan reste performant, dans un registre « gros nez » impersonnel mais efficace. Juan maîtrise ses personnages et le rendu des voitures dans les courses reste dynamique. A noter, le petit clin d’œil à Franquin avec en haut de chaque planche, une petite voiture toujours différente.