L'histoire :
En 1883, Iona doit au plus vite ramener des vacanciers milliardaires en quête de sensations fortes dans le présent, avant l’éruption du volcan indonésien Krakatoa. En effet, l’éruption volcanique sera si puissante qu’un immense tsunami va balayer toute l’île de Sebesi et ceux qui s’y trouvent. Malheureusement, lors du dernier voyage, l’appareil qui permet à Iona de voyager dans le temps a été endommagé par un homme mystérieux, qui semblait tout connaître de la jeune femme. Avant qu’il ne soit trop tard, Iona doit réparer son mécanisme. Or depuis son arrivée, elle souffre d’une forte fièvre et elle a beaucoup de mal à se concentrer. Pendant ce temps à notre époque, le Lieutenant Kraft, agent de la CIA, se rend dans le désert du Niger où un appareil photo numérique datant de plus de 40 000 ans a été retrouvé lors de fouilles archéologiques. À peine sur place, le Lieutenant reçoit un appel de son supérieur qui lui demande de revenir au plus vite, car un homme vient d’être arrêté par la police, suite à une fusillade dans un hôtel de luxe. Or ce dernier serait capable de prouver que les voyages dans le temps sont bel et bien possibles. Les caméras de surveillance de l’hôtel montrent notamment que le mystérieux tireur a été en contact avec la « déesse noire » que la CIA recherche en vain depuis des années…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Particulièrement prenant, le premier tome prenait fin lorsque Iona rejoignait les milliardaires dans un autre espace-temps. Cette seconde partie nous propose désormais de suivre l’agence Quanta de deux points de vue. Tout d’abord, du côté de Iona et des riches vacanciers. Bloqués en 1883 suite aux agissements d’un ancien scientifique de l’agence, ils doivent faire face aux déchaînements de la nature face à l’approche d’une éruption volcanique. De l’autre, on suit à notre époque le professeur Paterson et les autres membres de l’équipe, qui tentent de sauver leur agence qui prend l’eau, tout en cherchant un moyen de récupérer au plus vite Iona et les généreux donateurs. Car dans ce second tome, la CIA entre aussi en scène. On découvre que cet office enquête depuis plusieurs années sur ce groupuscule qui voyagerait impunément dans le temps et l’espace. Les derniers événements (évasion de l’ancien confrère, fusillade au cœur d’un hôtel…) les ont fortement aiguillés vers Paterson et sa mystérieuse agence. Bref, le scénario concocté par Jean-Marc Krings pour ce tome 2 est extrêmement riche. Et encore, il y a bien d’autres choses... dont on préfère vous réserver la surprise. La richesse de cette aventure ne la rend jamais complexe et aboutit au contraire à quelque chose de très divertissant. De plus, l’album bénéficie d’une vraie fin, tout en ouvrant une voie idéale vers la suite. Sur le plan des dessins, Krings livre un travail identique au premier album, tirant le meilleur des graphismes « gros nez » de l’école de Marcinelle (Franquin, Peyo et consorts) allié à une certaine modernité. Une nouvelle série (à suivre de près) est lancée…