L'histoire :
Ganarah est la plus grande des guerrières. Elle a toujours été vainqueur aux arènes de la cité d’Armon Zurath, jusqu’au jour où elle a commis l’irréparable en tuant tous ses adversaires et en commençant à massacrer le public. Elle s’est alors fait bannir de la ville. Depuis, elle erre dans les terres, aux alentours. Mais sans elle, les jeux ne sont plus ce qu’ils étaient et la population déçue fuit vers d’autres cités, où les jeux sont plus spectaculaires. Le roi décide alors de revenir sur sa décision et accepte le retour de la Ganarah. Mais cette dernière refuse. Peut-être les arguments avancés pour la faire revenir ne sont-ils pas assez convainquant ? C’est tout du moins l’avis d’Altok Harpin, le bras droit du roi, qui pense pouvoir s’en sortir autrement...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les larmes d’Armon Zurath inaugure une nouvelle série bien terne. Le scénario de Fabrice Meddour manque cruellement d’originalité et reste dans un chemin du 9e art déjà bien encombré. Il ne développe pas vraiment la personnalité de ses personnages au cours de ces 48 planches, ce qui est le meilleur moyen pour qu’une histoire soit oubliée sitôt lue. Egalement dessinateur de la série, il possède toutefois un trait maîtrisé, mais également sans « âme ». En restant dans les standards, aussi bien côté scénario que concernant le graphisme, il ne prend aucun risque, à part celui de paraître un peu vide. Dommage, car ici rien n’est foncièrement mauvais. L’ensemble manque tout simplement de piquant ou d’une petite étincelle pour enflammer l’enthousiasme du lecteur.