L'histoire :
Le temps presse pour Noemie, Emilien et Mathilde. Salim leur rappelle que les agents de douane sont à leur recherche. Ils n’ont pas le choix : il faut fuir et quitter les lieux pour les distancer. Emilien s’inquiète pour Selim car ses parents ne sont pas au courant. Mais le guide préfère les accompagner. Il grimpe sur une corde qui sert de tyrolienne. Même si les enfants sont réticents à le suivre, ils savent qu’ils n’ont pas d’autre choix. Mathilde se lance et elle atterrit sur un rocher qui coule le long d’une rivière étroite. Elle est tellement excitée par cette aventure qu’elle veut y retourner. Cependant, l’heure n’est pas à la récréation car les agents se rapprochent d’eux. La course-poursuite s’engage le long de la rivière. Ils perdent du terrain sur leurs poursuivants et il faut trouver une solution. Emilien a une idée : il faut leur jeter des bananes pour gêner leur progression. Ils s’exécutent et le plan marche à merveille car les singes se ruent sur les bananes et empêchent les agents d’avancer. Il faut maintenant trouver un moyen de retourner dans le désert.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Il aura fallu douze tomes pour achever la série Le voyage extraordinaire. Voici donc la conclusion de cette série au long cours... et pourtant, dès le début, on reprend encore un énième voyage. On ne compte plus les étapes ou les façons dont les enfants s’évadent et se baladent : cette fois, c’est à travers une tempête de sable qu’ils accèdent à un autre monde qui les fait ensuite voyager ailleurs. Vous suivez ? Évidemment, on attend également qu’ils retrouvent enfin leurs parents. Mais de ce côté-là, le dénouement explique tout. Cependant, le final ouvre presque encore à d’autres voyages possibles et on ne sent pas vraiment une fin mais plutôt une répétition incessante des mêmes mécanismes. Même les dialogues entre les personnages et les blagues un peu potaches font usés. Silvio Camboni, par contre, n’aura jamais faibli, bien au contraire. On reste scotchés devant la beauté magnétique de ses cases et la faculté de nous plonger dans différents univers totalement différents. On est aveuglé par une tempête de sable, puis on sent la rouille des robots et la luxuriance d’une jungle fournie. Est-on vraiment arrivé au bout du chemin ?