L'histoire :
Le général russe est fier de montrer à Noémie et Émilien toute sa puissance. Il fait donc visiter les lieux aux enfants qui reconnaissent Hector, habillé comme un soldat. Mais ils ne sont pas au bout de leur surprise puisqu’ils voient ensuite leur ancienne amie Kiristu Iriyama leur annoncer le soutien du Troisième Axe. Émilien tente de la raisonner mais elle est intraitable : elle doit désormais faire ce qu’il faut depuis que ses parents sont morts. Les mauvaises surprises s’enchaînent : on les amène ensuite devant un arbre où sont attachés des prisonniers. Noémie reconnaît Autridge parmi eux. Le général annonce que ces rebelles vont être exécutés. Des soldats leur tirent dessus et ils sont aussitôt totalement congelés. Même si Hector les déteste, ils ont besoin des enfants pour réparer du matériel. Leur tâche sera de remettre à neuf le détecteur d’Alexander. Pour ce faire, on leur ajoute un collier et pour éviter qu’ils ne s’enfuient, un immense ours blanc mène la garde. Ils n’ont plus le choix : Noémie et Émilien vont devoir travailler pour la Russie !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le deuxième cycle Vingt Mille lieux sous les glaces se termine avec ce troisième tome, le neuvième de la série Le voyage extraordinaire. Dans cet opus, tout semble se répéter encore et encore, avec les mêmes ficelles scénaristiques que certains tomes précédents. Noémie et Émilien sont à nouveau prisonniers, cette fois des Russes et ils doivent encore travailler pour eux à de nouvelles inventions de guerre. La fin manque de surprises et on peut facilement deviner la suite des événements, d’autant qu’ils ressemblent beaucoup à d’autres passages d’autres tomes. Il est parfois également difficile d’être convaincu par nos deux jeunes héros qui, à eux seuls, peuvent échapper aux Russes et décident du devenir de la guerre avec quelques trouvailles extraordinaires. Néanmoins, le spectacle reste au rendez-vous et le tout est fluide et riche en actions. La lecture est surtout très agréable grâce aux dessins spectaculaires de Silvio Camboni. On a encore le droit à quelques grandes planches majestueuses même si on s’attendait à plus de plans larges et épiques avec la grande bataille finale. Le voyage perd un peu de sa superbe, mais il reste malgré tout un honnête divertissement.