L'histoire :
Les vacances sont finies. Si cela mine le moral de Lisa et son frère Rodrigue, ce n’est pas le cas de Quentin. En effet Gabriel, son oncle féru d’astronomie, lui a promis de lui offrir « Supermégaflic » s'il lui restait de l’argent à la fin de l’été. Malheureusement, Lisa est contrainte de lui annoncer une mauvaise nouvelle. En effet, Gabriel a rencontré l’amour en vacances, en la personne de Noémie. Or ils habitent à 400km l’un de l’autre. Du coup, l’oncle de Quentin a cassé sa tirelire pour offrir un télescope à sa dulcinée afin qu’ils puissent se retrouver tous les soirs dans les étoiles en observant la même chose. Un geste romantique que Quentin tente de stopper en faisant remarquer au couple qu’ils peuvent faire pareil en regardant le même programme télé ! Le jour de la rentrée, Quentin et Gabriel marchent vers l’école avec des pieds de plomb. Ils préféreraient être le plus loin possibles de l’établissement scolaire. Lisa leur conseille alors d’aller sur Neptune qui se trouve à plus de quatre milliards de kilomètres de la terre. Elle leur précise cependant que là-bas, il fait moins 220°c et que les vents peuvent atteindre 2000 kilomètres à l’heure ! Cela ne décourage pas les garçons, jusqu’à ce que Lisa leur précise que si une année correspond à 365 jours sur terre, sur Neptune, cela équivaut à 165 ans. Donc une année scolaire est finalement beaucoup plus longue en comparaison là-bas…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On ne change pas une formule qui marche. Jérôme Derache (scénario), Cédric Ghorbani (dessins) et Gao (couleurs) proposent une nouvelle fournée de gags humoristiques et didactiques à la fois, en une page. Pour rappel, à l’instar d’autres séries du genre (principalement dans le catalogue Bamboo), Les astromômes nous apprennent des tas de choses sur l’astronomie, sous couvert d’humour. Dans ce second tome, on parle notamment des différentes planètes du système solaire et de la possibilité d’y vivre. Il y est également question de la vie extra-terrestre et de la probabilité de croiser un jour quelqu’un d’une autre planète. Ou encore de la différence entre comètes et météorites et la vérité sur ce qu’on appelle une « étoile filante ». Bref, c’est passionnant, qu’on s’intéresse de près ou de loin à l’étude et l’observation des astres. De plus, chaque page regorge d’humour et de jeux de mots foireux (dans le sens positif du terme), qui devraient plaire aux amateurs du genre comme aux plus jeunes. Côté dessins, on reste également dans les rails du précédent album, avec des graphismes expressifs et dynamiques en parfaite adéquation avec la touche d’humour. Pour conclure, cette série drôle, ludique, pédagogique, mais jamais redondante, mérite une place de choix dans la ludothèque familiale, comme dans les mains des apprentis astronautes…
