L'histoire :
Pour travailler l’équilibre sur la machine, monsieur B a imaginé un exercice de bascule sur une planche montée en balançoire. La fringante équipe commence l’entrainement. Et bientôt, les uns et les autres disparaissent… Doumé se régalant d’un petit encas avant de prendre son tour ne sait pas où ses amis sont passés et pour cause ! À chaque fois qu’il s’assoit au bout de la planche, il les envoie dans les airs et ils se reçoivent en haut du lampadaire…
Quand il s’agit de demander une gourde de secours, il vaut mieux éviter de s’adresser à Doumé. Nico en fait la triste expérience, la bouche remplie du ketchup que son ami gourmand a emmené pour le pique-nique.
A part Candice, les autres ont du mal à soutenir le rythme de Nico quand il est lancé. Alain imagine pouvoir le suivre avec un aimant au bout d’une ficelle qui, finalement, se fixe sur un scooter. Il finira sa course dans un manège de fête foraine !
Avec son dispositif anti-chiens, Alain pense avoir trouvé la solution pour rouler tranquillement. Et ça marche ! À l’approche du vélo, le toutou reçoit en effet une bonne décharge électrique qui le tient à distance. Hélas, quand la pluie s’en mêle, le système se bloque et condamne l’inventeur à attendre la fin de l’averse, sous peine de prendre de sacrées décharges à son tour…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans la lignée du précédent tome, Les cyclistes, roue libre est un recueil de gags autour de la petite reine. L’équipe aux commandes est quasiment la même : Laurent Panetier au scénario et Cédric Ghorbani au dessin. Avec toutefois cette fois le fameux Pierre Schelle en coloriste. Justement encore plus vives et pimpantes que sur le premier album, les couleurs accompagnent les planches en leur conférant un nouveau pep’s qui atténue l’effet « BD à papa ». L’humour aussi prend un peu de hauteur et joue davantage sur les nons-dits, ce qui affine les gags, moins potaches que dans le précédent opus. Les situations comiques ne sont pas en reste et s’enrichissent d’une variété qui rend l’ensemble plus cocasse. La bonne formule semble avoir été affinée. Toujours expressifs dans le trait, les héros gagnent en dynamisme et en (relative) profondeur. Ce deuxième épisode décroche le maillot à pois rouges de la rigolade cyclotouristique, en toute simplicité et bon esprit.