L'histoire :
Balthazar, marin pêcheur à la retraite, dirige une équipe de sauveteurs en mer de 6 joviaux bénévoles. Un peu bougon, dirigiste et « vieille école », il a la larme à l’œil lorsqu’il doit troquer sa vieille barque à rames, pour une petite vedette avec un moteur de 400 chevaux. Maximilien, prof de philo dans la vraie vie, est sans doute le plus efficace des sauveteurs, mais c’est logique : sa corpulence athlétique lui permet de courir et nager plus vite que tous les autres. Entre deux, cet intellectuel s’arrange toujours pour agrémenter les situations de locutions latines ad hoc. Nadèle, la seule fille, plutôt sexy, est étudiante en médecine dans la vraie vie, ce qui l’oblige à jouer l’infirmière du bord. De fait, certains vacanciers ont un peu tendance à abuser, voire à mettre en scène leurs coups de soleil, des fois que sur un malentendu, ils parviennent à obtenir un peu de bouche à bouche… L’équipe se complète de Fredo, mécano et bricolo de service ; de Jean-Baptiste le cuistot ; et de José, le plus jeune de la bande, artiste peintre. Sans oublier la mascotte, Titouan, un goéland qui fait des raids vengeurs de guano avec ses congénères sur les paquebots qui dégazent sauvagement en mer…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voici le premier tome d’une série classique de gags thématiques, mettant en scène – comme son nom l’indique – une équipe sympathique de Sauveteurs en mer bénévoles. L’intention est généreuse : mettre en valeur une profession honorable, à travers des conditions de secours bien réelles et des contextes souvent didactiques. Car avant d’être une BD, « sauveteur en mer » c’est avant tout un vrai métier, comme nous le rappelle les deux pages didactiques de la postface, impliquant des milliers de professionnels en France, dont une grande partie de bénévoles. Cependant, contrairement à la réalité souvent cruelle, il n’y a guère de frissons dans ces situations archi bon enfant de 1 à 3 planches. Hormis quelques vagues bobos, les historiettes concoctées par Gérard Cousseau finissent toutes dans la bonne humeur, au profit d’un épisode pilote un peu gentillet, mais certes tout public… Néanmoins, la personnalité attachante et complémentaire des membres de l’équipage, ainsi que le dynamisme du dessin humoristique, pro et maîtrisé, du jeune Damien Cuvillier, accordent à ce début de série une bonne dose de sympathie.