L'histoire :
La Rafale tente désespérément de maîtriser son engin dans l’hyperespace. Mais elle est fatiguée et son vaisseau commence à se faire vieux. Elle parvient tout de même à s'en sortir indemne et trouve même un hôtel pour se poser et se reposer. Le Desert Planet est certes un motel miteux, mais elle n'a pas vraiment le choix. Le propriétaire ronfle devant l'émission Derrick 31 et elle le réveille en utilisant le timbre de la sonnette. Furieux, le tenancier lui donne les clefs d'une chambre qui semble être la pire de tout l'établissement. Quand il contrôle son identité avec le profil-pass, il réalise qu'il s'agit de Rafale ! Tremblant comme une feuille, il lui présente de nouvelles clefs, prétextant que la chambre précédente est en travaux. Rafale a donc la chambre 64 et se retrouve enfin au calme...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’aventure Anita Bomba version comics continue. Cette fois, grande place est laissée au maître Cromwell avec son épisode sur le personnage « La Rafale ». Alors qu’on s’attendait à voir Anita Bomba en plein casse, c’est donc un nouveau personnage qui fait son apparition. Un personnage à la Cromwell, casque vissé au crâne, lunettes et foulard qui cachent le visage, sparadraps sur le bout des seins. Ne vous fiez pas à sa maigreur : elle est puissamment armée ! Cromwell nous éblouit avec un dessin en noir et blanc époustouflant de nervosité et de beauté. Variant les techniques et les supports, l’artiste offre des pleines pages exceptionnelles. Une entrée fracassante, donc, pour ce nouveau personnage au charisme aussi impressionnant qu’Anita Bomba. Et… c’est tout ! Le format comics est si mince qu’on en reste bien trop souvent sur notre faim. Le texte est minimaliste et l’ensemble vaut beaucoup plus pour son rendu graphique que pour son histoire. C’est fun, c’est beau, mais ça reste de série B, et on en voudrait tellement plus ! D’autant que la plume de Catmalou ne manque pas de piquant et pourrait s’allier parfaitement au style steampunk de Cromwell, dans le cadre d'un potentiel tome plus consistant. On se contentera donc de l’histoire cynique et bien écrite de Jack Wolfram et du joyau visuel de Cromwell. Pour le reste, il faudra attendre le prochain numéro…