L'histoire :
Heath n’a pas toujours que des bonnes idées. Lorsqu’il a décidé de traverser un trou noir pour échapper à des extraterrestres belliqueux, il n’imaginait pas s’écraser sur une planète désertique nommé Westx. Le Fear agent et son homologue russe Nick partent alors explorer ses grandes terres, mais ils sont attaqués par de curieuses créatures qui les endorment avec leur venin. Heath se réveille dans un endroit inconnu, immergé dans un bain, avec à ses côtés une jeune femme qu’il pense être Mara. Or, celle-ci est en fait un robot qui reçoit l’ordre de le tuer ! Le texan réussit à s’enfuir tant bien que mal, mais il est poursuivi par une horde de robots ayant tous l’allure de Mara. En sautant par une fenêtre, il constate qu’il est au beau milieu d’une ville aux allures de far-west et il subtilise donc un cheval. Il est alors touché par un tir et perd à nouveau connaissance. Quand il reprend connaissance, Heath est ravi de voir que Charlotte est à ses côtés. Celle-ci lui avoue n’avoir aucune explication sur sa présence sur cette planète. L’occasion est trop belle pour le Fear agent qui souhaite faire la paix avec son ex-femme. Mais l’accalmie les entourant est de courte durée…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si les succès de science-fiction pullulent dans le 9e art (Valerian, Star Wars…), le genre n’a pas apporté de sang frais depuis longtemps. Fear Agent est donc là pour contredire cet axiome. En mélangeant allégrement la science fiction au fantastique, à l’action, à l’horreur et en l’assaisonnant d’une ambiance humoristique décalée, Rick Remender a mis en place des aventures particulièrement trépidantes. Avec un héros au caractère aussi trempé que Heath Huston, les situations dérapent en permanence et ce tome n’échappe pas à la règle. Dans un décorum de western, avec quelques éléments futuristes, l’histoire ne cesse de multiplier les rebondissements. Fear Agent est une véritable série B, assumée comme telle, qui ne se pose aucune autre question que celle de divertir en permanence. C’est une véritable réussite, car le récit de Remender reste sérieux dans sa construction, nous en apprenons de plus en plus sur le héros au travers de flashbacks courts mais bien placés. On ne s’ennuie pas un seul instant sur ce titre et à chaque fois, le tome se termine par un cliffhanger haletant. Tony Moore illustre une nouvelle fois ces aventures avec une grande facilité à illustrer un héros charismatique, au visage carré et à l’apparence un peu bourrue. Le dessinateur montre toute l’étendue de son talent, capable de passer d’univers futuriste riche en détail à un univers plus simple. Amateurs d’aventure, avec un gigantesque A, Fear Agent mérite largement sa place sur vos étagères.
