L'histoire :
Enfin arrivés à Bonta, Remington et ses compagnons ont toujours pour objectif de voler un mystérieux masque dans la tour d’Ush Galesh. Le souci est celle-ci est réputée imprenable. Cela occasionne bien des prises de tête à la petite bande de voleurs. Remington ne s’avoue jamais vaincu. Il demande à l’architecte qu’il dessine des plans de l’édifice avec les différents pièges et obstacles possibles. Vue l’ampleur de la tâche, le roublard part dans sa chambre pour réfléchir à un moyen de rentrer. Il y est rejoint par Opus, qui lui avoue être irrémédiablement attirée par lui... Au petit matin, Grany reçoit une lettre de la part d’Opus. Celle-ci est écrite par Remington. Il lui demande de chercher un certain type de matériel et de le rejoindre sur la colline Sheran Sharm. En parcourant le pli, l'architecte comprend l’idée du roublard. En effet, étant donné que la tour est imprenable, autant essayer d'y pénétrer par les toits…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Engagé pour subtiliser un masque précieux, Remington et son frère Grany Smisse sont enfin arrivés à Bonta, dans ce troisième bimensuel. Malgré la complexité de la tâche, nos héros semblent avoir trouvé un talon d’Achille à cette tour réputée imprenable. Le récit concocté par Tot accélère enfin avec ce nouveau numéro : le casse démarre (ou presque) ! L’équipe de voleurs est désormais constituée et d'autant plus solide que les liens entre les personnages évoluent. Opus se rapproche ainsi fortement de Remington… Rythmée et drôle, l’histoire est agréable à suivre, avec tout de même un gros défaut : elle se lit trop rapidement. Cela est principalement du à la faible pagination (24 pages) qui respecte le format original des comics américains. Heureusement, pour corser le fascicule, l’éditeur rajoute des descriptions concernant la faune de Wakfu, mais aussi la traditionnelle Gazette d’Amakna qui, à l’instar des revues people, revient sur certains personnages en les interviewant ! Adrian montre toujours une étonnante facilité à illustrer cet univers, même si l’espagnol ne montre pas un trait aussi poussé que sur Wakfu heroes notamment. Sûrement la faute aux délais très court…
